Shiba regarda la tour du Kazekage, il ne s'en était jamais aperçu, car il avait l'habitude de passer en coup de vent devant avant de plonger dans ses entrailles, mais elle semblait immense vue de près. On aurait juré en regardant en direction du haut alors qu'on en était a la base, que la tour s'étendait a l'infini dans le ciel, la preuve en était qu'on ne distinguait pas son sommet. Le Shinobi avait fait attention a ces détails car il se trouvait dans la queue qui le mènerait a la première salle, surnommée grande salle car c'est celle ci dans laquelle il allait falloir retourner a la fin de chaque épreuve. Cette queue se trouvait être au moins aussi interminable que la tour, et elle avait un autre point commun : elles menaient toutes les deux , l'une indirectement, je vous l'accorde, au sommet. Le soleil décrivait désormais un angle a 45 degré avec le ciel, ce qui voulait dire que l'on était en milieu de mâtiné, mais pourtant, devant Shiba se trouvait un homme qui suait a grosses gouttes, le fait était explicable car ce dernier était d'une corpulence... énorme. Il suait tellement qu'il était torse nu, exposant ainsi ses multiples bourrelets a toute la compagnie. Le ninja aux cheveux éclatant et pourpre se demandait comment il ferrait pour gagner si il tombait contre un mastodonte pareil, mais il se demanda surtout pourquoi il avait la seule personne qui suait pareillement devant lui. Ce devait être une épreuve.
Quelques heures passèrent lentement, la queue avançait tant bien que mal, telle une limace sur une route abimée. Shiba ne se tenait plus qu'a quelques pas du guichet qui vérifiait si les personnes avaient bien leurs tiquets... Là encore, il trouva le système d'une inefficacité exemplaire, l'on distribuait des billets a tour de bras et sans limite de quantité, mais il fallait que quelqu'un vérifie tout de même si tout le monde avait bien son ticket. Le jeune Dokuro pensa au pauvre bougre qui aurait pour une quel qu'on que raison oublié son ticket et qui devrait se retaper les deux queues une deuxième fois. Instinctivement, il vérifia si ça ne lui était pas arrivés, en fouillant dans la poche droite de son gilet. Une fois qu'il fut rassuré, il faillait éclater de rire : Ce genre de choses là n'arrivaient que dans les livres comiques. Puis il remarqua bizarrement qu'il se sentait plus libre... Il regarda devant lui et s'aperçut que le personnage qui aurait pu faire sumotori rentrait par la porte principale, instinctivement Shiba fut rassuré et il se dirigea vers le comptoir d'un air ravi, un sourire se dessinant sur son visage. Celui qui était de permanence avait les yeux las, et le Shinobi le comprenait, un badge mentionnant " Dasda" était cousu sur sa tenue rouge vif. Dasda prit donc le ticket, en retira un bout qui semblait prévu a cet effet, puis il ne prit même pas la peine de demander a Shiba d'entrer, économisant sa salive sans doute.
Le chuunin poussa les portes, il avait le cœur qui battait a la chamade, et cela valait le coup ! A l'intérieur tout avait été repeint d'une couleur ocre, la salle était immense et de grandes fenêtres semblaient avoir été percées pendant la nuit. Un monde fou peuplait le hall et ils discutaient entre eux, l'adjectif qui leurs convenait le mieux était "marée humaine". Curieusement, le Shinobi se sentait bien, et il dirigea d'explorer la salle. Sous ses pieds, il y avait du parquet verni, qui semblait être fantastiquement sale. On le bouscula deux ou trois fois, et nombre de gens dans la salle était plus grands que lui, mais il réussi a voir qu'il y avait un grand tableau accroché au mur, indiquant quand auraient lieu les combats, et contre qui. Seuls les numéros étaient affichés, ce qui empêchait de savoir même pour quelqu'un qui connaissait les noms de tous les guerriers du coin par cœur, contre qui il tomberait. Shiba s'éloigna du tableau et il remarqua que sur les cotés de la salle, se trouvaient des portes en métal assez grandes. Il y en avait une bonne vingtaine. Ce devaient être des airs de combat, ou des portes pour épreuves spécials. Le Ninja qui n'avait rien a faire s'assis ensuite en attendant quelqu'un, ou quelque chose, lui même ne le savait pas.
( Petit rp, je suis désolé...)
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