Shiba, a la suite de la mission que lui avait donné Nadiro, était allé dans le désert pour retrouver le vieux maître qui lui avait appris l'art du Kendo et les rudiments du Fuuton...
Shiba avait marché pendant des heures et des heures, dans le recueillement le plus total. Il était finalement arrivé a la maison-dojo du vieil homme, cette dernière était de couleur sable, comme toute les constructions de Suna, mais a la différence de celles-ci, la maison n'arborait pas des formes ovales, ses formes a elle étaient plutôt... Rectilignes.
Shiba pénétra dans la maison et salua sur le pas de la porte, il retira ses chaussures et se rendit dans la pièce ou il s'attendait trouver son sensei, la salle de méditation.
Le vieillard y était effectivement, en seiza japonaise, les yeux clos. C'était un vieil homme qui devait mesurer 1 m 62 au maximum, il était en geikaiki et en akama, sa peau était assez sombre, contrairement a sa pilosité qui était grisonnante voir blanchissante. Il portait une barbe très courte, et des cicatrices jonchaient les seules parties de son corps visible.
Le maître en kendo n'eus pas besoin de se retourner pour savoir qui était là. Il dit d'une voix de marbre, qui était pourtant franche et dépourvue de malice :
" Bonjour Shiba, pourquoi vient tu ici ?"Le disciple s'agenouilla en seiza, et salua son professeur avant d'énoncer :
" Maître, vous m'aviez dit m'avoir tout appris au sabre... Mais qu'en est-il de la maîtrise du Chakra ?"Le maître se releva, se retourna vers son élève qui le regardait puis il dit avec un sourire :
" Je savais que tu viendrais, tôt ou tard, me demander cela..."Il fixa Shiba de ses yeux noir comme de l'hématite, ce qui fit frissonner le chunin.
Puis le maître poursuivit :
" Sache, qu'il n'y a qu'une chose que je pourrais t'apprendre, l'art du fuuton, tu ne me semble pas encore assez mûre pour que je t'apprennent certaines arcanes de notre école, en revanche tu sembles prêt pour matérialiser a partir d'air ton propre sabre."
Puis le maître sortit de la pièce de sa démarche qui faisait penser a un chat, la souplesse et la force de cet homme n'était plus a démontrer.
Shiba réfléchit au paroles que venait d'énoncer son maître.
Un sabre a partir d'air...
Ce serrait une lame des plus affutée, des plus résistantes , légère comme une plume. Il se releva et n'eus pas a chercher bien loin pour trouver le maître, en effet, celui-ci se trouvait dans le dojo.
Shiba l'avait regardé, et il avait compris en un coup d'œil ce que son maître attendait de lui :
Qu'il réalise cette technique tout seul.
Il essaya de matérialiser un sabre avec de l'air.
Shiba concentra son chakra... Il visualisa un sabre dans sa tête, et donna au chakra cette forme, jusque la, il n'avait pas eu trop de problèmes, puis l'air de la pièce fut aspirée et il se concentra la ou le chakra était. Une forme de sabre très imparfaite c'était esquissé, Shiba éprouva une intense satisfaction a voir ce sabre imparfait s'être formé. C'était son œuvre ! Et maintenant que Shiba avait comprit comment cela fonctionnait, il se mit a le perfectionner. C'était la tâche la plus ardue, et Shiba s'y éssaya pendant des heures et des heures, se perfectionnant encore et toujours plus.
Il se vidait de son chakra, mais il ne se reposerait pas tant qu'il n'aurait pas réussi.
Finalement, épuisé et essoufflé, il tenta une dernière fois son sabre d'air.
Shiba ferma les yeux et tendit la paume de sa main droite vers le sol, se concentrant sur la forme que son chakra allait prendre, la forme d'une lame parfaite, une lame pratiquement invulnérable, la lame ultime !
Cette lame de chakra se concentra, un pommeau naquit au creux de la main de Shiba, et le vent de la pièce se fit aspirer une ultime fois...
Shiba rouvrit les yeux et les baissa sur le sabre constitué d'air et de chakra qui se tenait dans sa main.
Une lame parfaite, Shiba en pleura de joie. Il s'affaissa sur le sol, tellement épuisé par son effort... La lame disparu, mais il savait qu'il en était capable désormais. Il sommeilla pendant quelques heures, et se réveilla, frais et dispo.
Il sortit du dojo et entra dans le couloir ou se trouvait une table. Shiba écrivit une note avec le papier e le stylo qu'il avait dans son sac a dos :
- Citation :
Cher maître, merci de m'avoir aidé une fois de plus
Shiba Dokuro.
Puis il revissa la capuchon de son stylo plume sur le corps de ce dernier, chaussa ses rangers et repartit dans le désert impitoyable...
Shiba marcha des heures durant dans le désert, si il avait bien calculé, c'était aujourd'hui qu'il devait passer prendre Vanac avec lui il fallait donc qu'il se dépêche. Il couru dans le désert, priant pour qu'une tempête de sable ne vienne pas, auquel cas il serrait obligé de rebrousser chemin.
Il arriva finalement aux portes du village, et passa les avants posts sans difficulté, le passe partout que lui avait donné Nadiro lui procurait une immunité absolue. C'était bien pratique, car il serrait mort depuis longtemps si il n'avait pas cette immunités.
Un garde lui ouvrit la grande porte du village, et Shiba pénétra dans l'enceinte, a la recherche de Vanac et des deux autres personnes qu'on lui avait permis d'engager. En effet sa serrait fâcheux si ils n'étaient pas là, car Shiba avait dans l'idée de partir le plus rapidement possible.
[ en attente de Vanac]