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 Un trou suspect.

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Yakushi Kabuto

Yakushi Kabuto


Masculin
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Age : 35
Date d'inscription : 01/03/2008

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MessageSujet: Un trou suspect.   Un trou suspect. EmptyMer 30 Avr - 13:16

Kabuto venait à peine de finir sa mission et il repartait pour une autre. Il faut dire qu’il était pour une fois enthousiaste pour découvrir un monde qui l’attendait maintenant. Il avait vu trop d’endroits sombres, glauques et sentant la mort à plein poumon. Il voulait changer d’air et il allait le faire en marchant dans la forêt et en découvrant quel était cet endroit souterrain recelant des dangers. Il n’avait pas vraiment envie d’y aller mais il allait découvrir la forêt qui lui servira souvent de lieu de méditation et d’entraînement.
Il passa sous les portes du village et admira un peu la forêt. Il fallait dire qu’il ne se souvenait plus de celle-ci car il était arrivé à demi-mort de faim, de soif et de fatigue. Il aspira un grand bol d’air et ne réussit pas à capter toutes les effluves d’odeurs lui parvenant. Il secoua la tête et se dit que ce n’était pas le moment d’emmagasiner des connaissances et de faire des recherches sur la faune et la flore de la forêt.
Il marcha normalement sur un bon kilomètre avant de tomber sur un ninja, qui surveillait les alentours d’un trou de taille moyenne dans le sol, et en s’approchant il lui demanda :


« Es-ce ici que le ninja est tombé il n’y a pas longtemps ? »

« Oui. Il est tombé dans ce trou il y cinq jours. On la ressortit il y a 3 jours. Il a réussit à se procurer de l’eau et de la nourriture dans cette grotte. Il a parlait d’une sorte de cache de nourriture et d’arme. Mais il était dans le noir et donc ne pourrait retrouver le chemin. Vous êtes celui qui doit fouiller cet endroit ? »

« Oui ! Je suis Yakushi Kabuto. Avez-vous remarquez la présence d’éléments perturbateurs dans les environs ? Des bandits, des forces ennemies, ou alliées ? »

« Je n’ai vu aucun ninja mais il est vrai que des gens se sont approché de la zone et sont repartis en me voyant. Il semblait suspect. »

« Vous ne les avez pas interpeller ? »

« J’ai essayez mais ils ont disparu à une centaine de mètres d’ici. »

« Je vois. Il devait y avoir un autre passage. Ainsi ces grottes doivent être assez étendues. Dommage que je n’ai pas de torches ou de lampes. »

« Sempaï. Les sauveteurs ont laissés quelques torches pour nos shinobi fouillent la grotte. Elles sont à l’entrée de la grotte dans le trou. »

« Eh bien merci beaucoup. Je vais de ce pas me rendre dans cet endroit. Au fait à qui dois-je faire le rapport ? »

« Je pense que ce doit être au sensei Moribei Akuyuo. Il se trouve dans la réserve militaire à l’entrée de la ville. »

Kabuto remercia une fois de plus le ninja et s’approcha du trou. Il ramassa un caillou, se baissa au bord du trou et le laissa tomber. Le bruit ne lui vint qu’une dizaine de seconde après. Il n’avait pas prévu de corde mais cela n’était pas nécessaire. Le trou d’un diamètre conséquent pouvait laisser passer deux personnes du gabarit de Kabuto. Il s’assit au bord du trou et posa ses pieds contre la paroi et activa son chakra. Il fut attiré vers le bas et se laissa tomber. Il fut retenu par la technique de base des shinobis : Le Konobori. Servant pour grimper aux arbres mais aussi à en descendre. On pouvait exécuter cette technique sur la pierre ou les parois rocheuses.
Grâce à cette petit dépense de chakra il n’allait pas perdre du temps à chercher une corde et il pourrait rentrer au village se trouvait un endroit où loger. Il commença à réfléchir au meilleur emplacement pour habiter. Il avait vu presque toute la ville et avait facilement repérés les failles de la défenses mais aussi les points. Si des attaques contre ce village, ce qui pourrait très bien être réalisé, étaient réalisé alors il serait derrière les failles pour les consolider de son savoir et de sa puissance.
En se demandant quel pouvait être sa puissance face au kage de ce village il frissonna en repensant à Orochimaru, enfermé dans ce corps. Il lui avait révélé beaucoup sur ces plans et lui faisait confiance. Beaucoup de gens avaient péris pour savoir pourquoi il avait rejoint l’ex-Otokage. Le noir s’approcha et il fut bientôt submergé.
Il toucha le sol et chercha l’un des torche. Il en trouva une à deux pas de lui et l’alluma avec un briquet à amadou. L’entrée de la grotte était lugubre et l’enchevêtrement de stalactites et de stalagmites rendait l’endroit plus glauque encore. Kabuto sourit légèrement et murmura :


« Bon retour parmi les ombres Kabuto. Parfaite scène de ton passé que tu affrontes aujourd’hui. »

La flamme faisait valser les ténèbres et donner un aspect surnaturel à la grotte. L’ombre dansante des stalagmites se mêlant à la valse lugubre des stalactites. Il marcha tranquillement vers les premiers rochers et sentit un léger courant d’air. Il lui parvenait de l’entrée de la grotte et se dirigeait vers un petit couloir obscur. Il s’avança à hauteur de l’entrée du tunnel et sentit un danger. Il se pencha et aperçut le fils tendu à hauteur de tibia. Il leva son regard et vit le rocher plat qui devait écraser quiconque passerait ici sans avoir repéré le piège. Ce qui était bizarre c’était le fils en lui-même. C’était un lacet de chaussure.

« Ainsi quelqu’un a placé ce piège en toute hâte. Ce qui veut dire qu’il y a un risque de mauvaise rencontre dans ces grottes. Mais ça souligne l’hypothèse d’une cache d’arme, ou d’un réseau d’espionnage. »

Le ninja médecin continua à progresser dans le tunnel. Ses pas étaient amplifiés par l’écho et risquait de lui portait préjudice. Il malaxa son chakra une nouvelle fois et amortit ainsi le choc produit par sa marche. Il avançait alors aussi silencieusement qu’un chat chassant sa proie. Proie qu’il n’allait pas tarder à attraper. Le courant d’air le fit frissonner un instant et il vit une petit lumière à la sortie du tunnel. Il marcha prudemment jusqu’à la hauteur de la petite lampe allumée sur le côté de la sortie du couloir qui débouchait sur une grande salle froide et remplie de caisses de bois et de sortes de jarres.
Il s’approcha de l’une d’elle et en souleva le couvercle. Un réflexe lui fit lâcher la poignée et se mettre de profil pour esquiver la morsure du cobra qui surgissait du pot. Le serpent retomba silencieusement sur le sol et se dressa pour faire face à Kabuto. Un kunai se planta dans sa tête et le cloua au sol.
Le ninja médecin trancha la tête du cobra et la rangea dans son sac, dans une sorte de bocal en plastique souple et dur. Il regarda les autres pots et accrocha des fils sur les couvercles et tira. Une cinquantaine de serpents très venimeux en sortir sans que le shinobi ne soit touché. Il tua tout les ovipares et prit leurs têtes et les glandes qui contenaient leurs venins.
Il retourna la salle mais ne trouva pas la trace d’humains. Il allait sortir quand un bruit attira son attention. Une sorte de tic tac assez prononcé se dégagé d’un petit coffre en bois. Il le regarda attentivement et soupesa la boîte. Elle était extrêmement lourde. Et le bruit s’intensifia. Il avait affaire à une bombe mais ne paniqua pas. Il avait sûrement quelques bonnes minutes devant lui et puis il repéra un fil partant de la bombe. Il déposa la boîte lentement au sol et sortit en faisant attention à ne pas déclencher le piège à l’entrée du tunnel. Il suivit le fil jusqu’à une sorte de sortit assez petite. Il devait se trouvait là où l’anbu avait perdu la trace des voleurs. Il aperçut alors les brigands tassés derrière un rocher. Il attendait l’explosion le détonateur dans la main. Seulement il n’avait pas entendu leur piège enfermé leurs proies dans la salle et le virent devant lui. L’un des marauds actionna la bombe et l’explosion fissura le sol.
Mais pour Kabuto un sol tremblotant légèrement n’était pas un souci. Il sauta sur le tronc d’un gros arbre en fit le tour et envoya deux shurikens dans les bras de celui qui avait appuyé sur le détonateur et tira un kunai de sa poche pour affronter les deux autres bandits. Ils avaient de grandes lames recourbées. Le shinobi ne bougea pas quand ils tirèrent leurs sabres et dit avec nonchalance :


« Qui est l’auteur de ce méfait ? Vous ne pouvez être les cerveau de cette opération et même si c’était le cas il vous faudrait un intermédiaire avec des médecins déserteurs ou des traîtres. Je veux leurs noms...sinon vous allez passé un sale quart d’heure ! »

Aucune réponse ne vint à part le hurlement des deux hommes se ruant sur Kabuto. Il se baissa souplement pour esquiver le premier coup visant ses hanches et planta son kunai dans la cuisse du premier adversaire. Le second essaya de la couper en deux de la tête au pied. Ce fut en effet le pied de Kabuto qui partit dans une partie assez intime de l’anatomie masculine. L’homme s’affaissa, plier en deux par l’impact. Tandis que le brigand gémissait de douleur le premier se ressaisit et malgré la douleur dans la cuisse abattit son arme de toutes ses forces et fendit le sol. L’arme se cassa en deux et la partie cassée remonta en chandelle vers sa tête.
Une main lui attrapa le col et une autre lui frappa la nuque. Il s’effondra lourdement au sol. L’anbu qui avait rejoint son poste arriva rapidement attiré par le bruit de l’explosion. Il trouva Kabuto en train d’attacher les trois hommes entre eux et bandait les plaies de bandits. L’anbu trouva ça bizarre mais ne dit rien. Il s’approcha et prit en charge les trois voleurs. Il tira de poche un petit papier où se trouvait inscrit une adresse :


« C’est l’adresse de Moribei Akuyuo. Il se trouve chez lui en ce moment. Vous devriez lui faire rapidement votre rapport. Moribei est un homme avec un sens de la ponctualité très acerbe. »

« J’en prend note. Merci pour votre aide. »

« De rien c’est normal que j’aide un sempaï. A bientôt j’espère. »

« Oui j’espère aussi ! »

Les deux hommes se trouvaient devant les portes de WOS. Ils se séparèrent et Kabuto se dirigea directement vers l’adresse indiquée.
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Yakushi Kabuto

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MessageSujet: Re: Un trou suspect.   Un trou suspect. EmptyMer 30 Avr - 13:52

Kabuto se présenta devant la maison qui était celle Moribei. En marchant vers sa demeure Kabuto essaya de se souvenir où il avait bien pu entendre ce nom quelque part. Il frappa trois fois à la porte et une domestique vint ouvrir. Le ninja demanda alors :

« Excusez moi je dois voir Moribei Akuyuo je suis un ninja et je dois faire mon rapport à cet homme. Est-il ici ? »

« Oui il est dans la salle à manger. Je vous en prie entrez. »

Kabuto enleva ses chaussures et mit des sandales que prêtait la famille aux invités. Moribei devait avoir un sens très poussé de la tradition. Il mit donc ses sandales et releva la tête. Il fut frappé de stupeur en voyant un visage dan un cadre. Ce visage lui était familier. Mais ces yeux faisaient remonter en lui des horreurs vieilles de trois ans.


Il était encore au service d’Orochimaru en tant que chercheurs de techniques et pour le moins que l’on puisse dire extracteur de ces techniques pour son ancien maître. Il avait vu défilé des centaines et des centaines de personnes sous ses mains mais une seule avait réussit à lui arracher une larme.
Une jeune fille avait été capturé dans la forêt proche d’Oto non kuni et avait été faite prisonnière pour recevoir une rançon. Elle s’appelait Ashiya...Ashiya Akuyuo. Le père avait donné la rançon prévue mais Orochimaru avait demandé à ce que la fille soit exécutée dans d’atroces souffrances. Quelques heures plus tard l’affaire était réglé et le père maudit Oto no kuni pour cette trahison. Tout aurait pu redevenir comme avant mais Kabuto fut plus touché par cet événement.
En effet il n’avait eu que deux amours dans sa vie. La première qu’il avait du tuer pour suivre Orochimaru et Ashiya pour exécuter les ordres de son maître. Il s’étaient aimés au travers des barreaux les séparant, à travers les milliers de pièces et de kilomètres qui pouvaient les séparaient. Et puis il la tua.


Les souvenirs faillirent remonter avec tant de violence que la nausée et le vertige lui firent plier les genoux, trembler les jambes, emperlé son front de sueur et tétanisés ses bras. La domestique l’avait laissé seul pour qu’il rejoigne Moribei. Ses pas faisaient des kilomètres et les secondes étaient devenues des heures. Il arriva cependant devant Moribei et faillit abandonner sa mission pour ne pas affronter le regard de l’homme.
Cependant ce regard ne pouvait plus rien voir. Moribei était bel et bien aveugle et ce depuis que sa fille était morte et que son corps lui avait été offert mutilé. Il s’était crevé les yeux en maudissant Orochimaru et l’homme qui lui avait fait subir cette atrocité.
Moribei sentit la présence de Kabuto et entendait son souffle court et son attente. Il leva les mains et dit :


« Approchez jeune homme. Venez me donner ce rapport. N’ayez aucune crainte. Seul trois choses rend les hommes aveugles : La nature, l’amour et le désespoir. Ma fille est morte il y a trois ans. Tué par Orochimaru et ses hommes. Depuis je ne pouvais plus supporter de voir le monde et ses horreurs. Depuis que ma femme m’a quitté il y a sept ans Ashiya était mon seul espoir. Mais aujourd’hui seules mes occupations me tiennent encore en vie. Mais vous n’êtes pas là pour entendre parler des vieilles folies d’un homme. Racontez-moi ce qui se passait dans ce trou ? »

« Trois voleurs ont réunit une cinquantaine de serpents très venimeux. Certainement pour les revendre aux plus offrants ou essayer de créer un nouveau poison surpuissant. Cependant à voir une petite marque sous le menton ils proviennent du célèbre zoo des serpents d’une ville à quinze kilomètres. Voilà ce que je puis dire. »

« Bien vous avez fait du bon travail. Ces serpents peuvent-ils être remis à leurs justes places ? »

« Hélas non. Les bandits ont posé une bombe et m’ont tendu un piège. Je n’ai pu récupéré que la tête d’un seul serpent dans les décombres. Je pense que le temps que l’on creuse les autres seront décomposés. Les éboulis font plusieurs mètres de haut. »

« Oh ! Dommage. Mais vous avez accomplit votre mission. Je ne vous retiendrait pas pas. »

Kabuto se leva et allait partir quand Moribei demanda :

« Etait-elle heureuse lors du séjour dans les cachots d’Oto no kuni ? »

Kabuto ne chercha pas à comprendre. Il avait redouté cet instant, ce moment, où le père d’Ashiya allait le démasquer. Il avait redouté la voix coléreuse de Moribei mais quand il entendit cette voix empreinte de pitié, de douleur et de tristesse il ne pu dire que la vérité :

« Oui...Elle a été heureuse jusqu’au bout...Courageuse, fière et heureuse. »

« Ainsi je me sens soulagé. Merci de votre sincérité. Je vous en veut toujours de m’avoir enlever ma fille chérie...mais il semble que vous ayez changé. Je vous ai vu dans l’ombre d’Orochimaru. Vous paraissiez souffrir et j’ai eu le temps d’analyser toutes ces images. Partez maintenant je ne vous retiendrez plus. »

Kabuto remit ses chaussures et sortit de la maison. Il se dirigea vers sa modeste demeure et y resta pendant de longues heures. Assis à la fenêtre il contemplait le ciel et les nuages. Le visage d’Ashiya se dessinant ça et là dans le bleu clair de la journée. Cependant il du retourner au bureau pour recevoir sa récompense.
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