Enfer et damnation. ( Arrivée à Oto. )

Il faisait mauvais, plutôt mauvais en effet. Le soleil était haut dans le ciel mais une humidité inhabituelle s'engouffrait dans les vêtements de Kôta. Les arbres dansaient en une valse sourde. Mais le vent était doux. Quelques nuages parsemaient le ciel en attendant de derverser leur pluie consolatrice. Kôta était proche de son but. Devant lui, pas plus loin qu'à quelques mètres, les portes d'Oto se faisaient imposantes. Elles ne semblaient pas être un obstacle mais Kôta se doutait bien que tout n'irait jamais dans son sens à chaque fois. Déterminé, il avança lentement, savourant la fraicheur du moment et sa future victoire certaine. Seuls quelques cailloux se dressèrent sur sa route. Kôta s'imaginait puissant, avançant parmis une foule qui clamerait sa grandeur. Mais bientôt il se trouva juste devant la porte.

* Enfin. *

Il avait du marcher longtemps, très longtemps avant de se retrouver ici, si pres de son but ultime ! Tellement d'étapes, tellement de souffrance. Il avait enfin réussi. Enfin, peut-être pas tout desuite ..

" Hé toi là bas ! " Cria quelqu'un.

Kôta regarda l'homme qui se tenait juste à côté de lui. C'était un garde dOto. Le bandeau du village ne pouvait mentir. Il s'était approché voyant que Kôta n'était pas d'ici. Son bandeau de Kiri était accroché à sa cuisse droite. En effet, même si Kôta avait renié Kiri, il avait décidé que ses origines lui étaient indispensable. Ainsi son grand-père resterait à jamais pres de lui au travers de ce symbole.

Le garde avait trouvé cela suspect et avait décidé d'arrêter ce - probable - ennemis.

" Ou-ai ? " Répondit Kôta, d'un manière qui, semblait-il, ne plut pas au garde. Kôta n'était pas du genre à vénérer la politesse. Pour lui, dans tout ce qu'il entreprenait, c'était le résultat qui comptait, peu importait la méthode. Un garde ne pourrait pas l'attaquer juste pour sa manière de parler, alors pourquoi s'en soucier.

" Viens voir mon ami ! " Lança le garde à son coéquipier. " Je crois qu'y en a un qui s'est trompé d'route, j'crois qu'il va falloir le remettre sur le bon chemin ! " En pointant Kôta du doigt.

L'autre garde s'approcha alors, assez curieux. Peu de gens d'autres villages venaient à Oto. Il était cencé être plutôt bien caché et la réputation du village était assez mauvaise, les gens en avaient peur. Les gardes s'ennuyait en ce moment et cet homme serait peut-être un moyen de les divertir. Cependant ils ne pourraient pas le tuer sans raison valable et attendraient simplement qu'il attaque en premier.

" Qu'est-ce qui veut ? " Demanda le deuxieme garde.

Kôta s'ennuyait. Ces gardes étaient pitoyables. Non seulement trop sûr d'eux mais en plus moches.

* Ouai, et ils m'agaçent, j'aime vraiment pas leur tête. C'est donc ça Oto ? J'espère qu'Orochimaru n'est pas comme ça .. Non, jamais il ne pourrait être comme ça, il est bien trop fort, trop puissant, jamais il ne se rabaisserait à ce niveau là .. Pff, ils m'énervent. *

Kôta fronçait les sourcils, il ne pouvait pas les combattre, malgré son impression, il ne connaissait pas vraiment leur niveau et ne pouvait pas se permettre une entrée fracassante s'il voulait s'intégrer correctement.

" Je ne suis plus de Kiri. " Argumenta-t-il. " Je pensais qu'Oto accepterait un ninja un peu plus compétent que deux gardes aussi désagréables et impolis. Je ne souhaite pas combattre et je veux simplement que vous me laissiez entrer. Si vous ne voulez pas je suis disposé à rester assis ici même jour et nuit pour vous prendre la tête. Alors ne soyez pas trop bête et trouvez vite la meilleure des solutions pour nous trois. "

Kôta s'appuyait à présent sur son baton. Son contact froid et dur le rassura. Il aimait cette sensation que le bois lui procurait. Il s'apaisa un peu avant de sourire, il aimait tellement s'attirer des ennuis et toujours se retrouver au dessus. Mais il fallait qu'il reste calme et posé. Attaquer ne servirait à rien.

Les gardes, eux, s'énervèrent. Conscients des ordres de leur supérieur, ils ne pourraient rien faire à ce chenapan. Pour qui se prenait il donc ? Il allait le regretter séverement ! Oser se moquer des gardes d'Oto ? Il allait vraiment trop loin. Vu qu'il ne décidait pas à les attaquer, le premier garde s'avança vers son coéquipier.

" Appel un supérieur ! " Aboyat-il.

Le garde sourait, il était sur que cet imprudent allait vite regretter d'être venu jusqu'ici et d'avoir eu l'audace d'insulter ainsi les gardes d'Oto.

Kôta savait qu'à présent il n'avait plus qu'a attendre et espérer que le prochain venu serait de meilleure augure.

* C'est bien ma veine, je déteste attendre .. J'espère que ce " supérieur " sera un peu plus intelligent. Sinon je ne vois vraiment pas ce que je pourrai faire ici, à part peut-être, un massacre ? *

Lorsque le vent tourna brusquement et fit voler ses cheveux noir, un sourire diabolique naquit sur ses douces lèvres. De toutes façons, la lune n'avait elle pas dis qu'il serait le plus fort ? ..

[ HJ : Ahh, tu veux ma moort ? Que quelqu'un vienne m'aider XD ]

Kôta explosait intérieurement. Après avoir attendu plus d'un demi heure, voilà que l'un des deux molusques se ramenait, bière à la main, aussi tranquille qu'auparavant. Celui ci annonça que quelqu'un allait arriver. Kôta n'en cru pas un mot. Ces deux là étaient trop bêtes pour ne pas essayer de faire les malins devant un inconnu.

* Ils se foutent bien de moi. Tant mieux, j'aurai donc une excuse pour me les faire plus tard. Mais je n'ai vraiment pas de chance ce coup ci. Il a fallut que je tombe sur les plus abrutis d'Oto. Rah si je pouvais, rien qu'un peu les punir de leur imprudence ..*

Kôta sourit à cette idée. Il s'imaginait déjà en train d'embrocher la tête de chacun d'eux. Quel délice. Cette idée l'aida à se calmer et son visage n'était que patience. Décidé, au lieu de s'énerver, il s'assit simplement, comme il avait annoncé qu'il le ferait auparavant. Quelqu'un finirait bien par passer et si au bout de trois jours ça continuerai ainsi, il les tuerait, c'était tout.

Kôta écouta donc leur discution, quelques peu houleuse.

* Tiens, un champion ? Mouai, ça pourrait paraitre interessant mais des affiches .. Ca fait trop de bruits, plus aucune fierté. Personnellement je préfère un bon bain de sang, c'est bien plus marrant .. *

Il se mit à rire seul ne prétant plus attention aux gardes, bien trop imbéciles pour comprendre quoi que ce soit. Ils se moquaient de lui mais il s'en fichait éperdument. Un jour il réduirait en miette ce Dangamesh si l'envie lui disait, alors, pourquoi les mettre en pièce desuite. Mais il savait qu'un Sonnin était plutôt puissant tout de même et il ne serait pas forcément de taille. Peu importait, il allait encore progresser. Il voulait absolument être aux côtés d'Orochimaru. Mais pour punir ces deux gardes, atteindre leur fierté serait bien plus amusant.

" Dites les mecs, vous pourriez faire moins de bruit ? Vos affreuses bouches postillonent de partout, vous allez détruire la nature à ce rythme là. Si vous êtes incapables de prendre une décision, vous pourriez au moins essayer de réfléchir. Même si votre petite tête ne vous le permet pas forcément .. "

Kôta, toujours assit sur le sol sec se repositionna afin de ne plus être géné par le cailloux qui se trouvait sous son derriere.

* C'est que ça fait mal. *

Il ramassa le cailloux et le balança plus loin. Même si il comptait attendre encore, sa patience avait des limites et il le savait. Combien d'hommes avaient péri sous sa main pour ne pas avoir respecté toutes ses exigences. Kôta soupira doucement et essaya de méditer. Mais sans la présence d'un arbre pour l'abriter et ces deux imbéciles à côté, ce ne serait pas une mince affaire.

Kôta observa les deux gardes et se demanda s'ils pouvaient s'énerver encore un peu plus. Peut-être que finalement ils allaient pouvoir un peu le divertir en attendant.

[ HJ : c'est bien pour ça que je les ai laissé faire ce qu'ils voulaient et que je ne me serai jamais permise de les attaquer, j'ai bien précisé dans le premier message que je connaissais pas leur niveau et ne pouvais pas les attaquer ;D Si t'as lu l'histoire de mon perso tu peux comprendre ses pensées. ^^ Être arogant n'implique pas la force ]


Kôta se mit à sourire.

* Ah je vous ai fais chier ? Tant mieux c'était mon but. Vous etes peut-être forts les gaillards mais le cerveau ne doit pas être proportionnel. *

Kôta ricana intérieurement et les regarda d'un oeil sournois. Ce n'était vraiment pas trop tôt. Il savait qu'ils l'avait bien pris pour un imbécile. D'un côté cela l'irritait, on ne s'était pas moqué de lui ainsi depuis son enfance, avant qu'il ne parte de Kiri. Il avait depuis appris à toujours être le dominant. Mais ce cas là était différent. Ces gardes ne l'atteindrait jamais, oh non jamais. Kôta sentait souvent cette impression de puissance qui l'inspirait réfulièrement s'engouffrer dans tout son corps. Son âme, pourtant meurtrie, arriver parfois à penser quelques blessures. Son esprit parfois même se permettait de rêver à quelques contrées inexplorées ..

Kôta se leva, étira ses bras et ramassa son baton. Il le posa sur son épaule gauche et s'avança lentement. La porte devant lui s'ouvrait grace au garde qui utilisait un levier. Kôta respira une dernière fois l'air qui l'entourait, s'ennivra du vent qui faisait bouger ses cheveux lentement.

* J'y suis enfin arrivé .. *

Il leva un regard vers le ciel. La lune n'était pas encore là pour l'encourager. Mais il ne sen faisait pas, elle serait présente chaque nuit.

Kôta regarda alors devant lui. C'était sa destiné qui l'appellait, si fort que ses oreilles en bourdonnaient. Son esprit se tendait inlassablement vers les bâtiments qui se dressaient plus loin. Kôta sentait qu'ici il serait enfin à sa place, que sa valeur serait enfin reconnue.

Kôta, avant de completement disparaitre de la vue des gardes leur adressa un signe.

" A la prochaine. "

* Mes proies futures .. Lorsque que je gagnerai en puissance vous paierez cet affront, je vous le promets .. Bon maintenant, allons découvrir qui est ce Kimimaro. Ma connaissance des pays est vraiment limité on dirait .. Ou ma mémoire est-elle si mauvaise ? *

Qu'importait. Kôta sentait que cet homme devait être très important si on l'envoyait là-bas. En fait, Kôta n'espérait qu'une chose. Qu'Orochimaru s'y trouve aussi. C'est donc après avoir demandé son chemin à un gamin, qui, apeuré par son air, ne répondit qu'à moitié, que Kôta se dirigea vers le bureau de Kimimaro d'un pas déterminé ..