Dans l'immense forêt

Hayen avait emmené avec lui un tas de missions qu'aucun de ses Anbus n'était capable de réaliser, le Mizukage voulait un exil provisoire, il voulait tester ses capacités, il voulait voir à quel point son corps était puissant, et en même temps il était tout simplement incapable de dire qu'elle était le véritable but de cette entreprise, véritable flot de sang, carnage indescriptible d'un esprit malade où pouvoirs impressionnants... Matsumoto devenu ermite, Hayen était devenu le ninja le plus puissant du monde terrestre, bien que Minato est réussi à acquérir une puissance incomparable, simplement aidé de son génie, Hayen lui devait sa puissance à Houkou, mais il ne s'en plaignait guère, à dire vrai, il s'en fichait, même sans pouvoirs, il vivrai sa vie...

Enfin, il était dans les forêts, arbres éternel... Passé d'un élément à l'autre, Hayen vagabondait à la recherche d'indices. Sa mission était longue, elle occuperai son esprit pour une longue durée sans aucun doute. Loin de son amour mort, loin de toute cette vie obscure et vaine. Les recherches n'avançaient guère, personne n'habitait ses forêts et retrouvé un homme là dedans relevait de l'impossible, il avait volé un parchemin et sa tête devait sûrement être mis à prix. Mais Hayen avait beau courir, tout cela ne le menait pas loin... Bientôt il quitterai la forêt mais c'était le seul indice qu'il avait et il ne pouvait décemment pas se laisser abattre devant une difficulté aussi... Surmontable.

Bientôt il rencontra deux shinobis, apparemment il voulait en découdre, deux Chunins paraissait-il. Hayen n'avait pas le temps de se battre, les deux adolescent le regardèrent, ce fût le dernier regard qu'il purent apprécier avant d'être épris de fièvre, de démons et de cauchemar. Faible Shinobis, l'un deux tomba dans les pommes, l'autre paralysé ne savait que faire, comme d'habitude, ses pires souvenirs venaient hanter son esprit et l'immobilise pour offrir un combat pacifiste mais pas moins éprouvant.

Hayen s'approcha du Chunin et fît un signe devant son visage, du chakra partît de son esprit pour aller dans le cerveau du gamin, des souvenirs vînt envahit l'esprit d'Hayen, il reconnut facilement la forêt, les deux Chunins habitaient là depuis pas mal de temps, il réussit à voir un autre groupe de ninja, beaucoup plus puissant... Le rouleau était dans leurs mains. Hayen avait ce qu'il voulait, en professionnel du genjutsu, il n'avait pas eu de mal à préciser ses désirs et obtenir les souvenirs voulu. Pourtant le voyage n'était pas terminé, il avait trouvé une partie des renseignements... Les Ninjas recherché étaient bien partis dans la direction des marais, mais c'était encore trop flou pour se jeter dans ce bourbier sans plus de précision. Hayen se mît à chercher l'endroit où les ninjas avaient été aperçus. Un étrange arbre avait retenu son attention, mais la vérité était que jamais il ne pourrai se repérer dans cette forêt hostile, la mousse semblait dégager de l'humidité... Hayen pensait à Kanna, elle n'aurait aucun mal à retrouver les hommes où qu'ils soient.

Mais la belle élémentariste de terre n'était pas là pour aider le pauvre Mizukage. Tout puissant qu'il était, il avait grand mal à réaliser cette mission. Perdu dans ses pensées, il s'arrêta, puis s'agenouilla à coté d'un arbre, peut être que tout ce qu'il avait fait jusqu'à maintenant n'avait pas plus de sens que ce qu'il allait faire ensuite. Peut être qu'une nouvelle vie n'était pas celle qui était attendu, et qu'alors il aurai beaucoup de mal à vivre. Mais depuis si longtemps Hayen ne vivait plus, il ressentait encore du plaisir, mais si peu... Peut être en avait trop usé étant adolescent, mêlant plaisir charnelle et plaisir de la boisson, ainsi que d'autres drogues, dans une pure insouciance, dans un total oubli de soi même... Hayen avait longtemps vécu comme cela, jusqu'à ce que la terrible vérité le rattrape, l'amour de sa vie, le but final était derrière lui... Et malgré une enfance difficile, c'était bien en ces moments de solitude qu'il vivaient ces pires instants. Mais même en voulant change, cette triste réalité le rattrapait, comme un destin inévitable, une fatalité décidé d'avance... Ainsi gisez Hayen contre la racine d'un arbre qui aurai trop vécu, ou peut être pas à la bonne époque... Il décida finalement de se lever, il n'avait qu'à finir le petit tas de missions qu'il s'était attribué et ne pas penser à sa triste vie en attendant.

Hayen activa son sharingan, il n'avait pas réussi à atteindre l'objectif attendu, mais il se dirigea tout de même vers les marais, courant avec toute la rapidité dont il disposait, bien décidé à oublier son chagrin contre la face de sa future victime...

Hayen marchait dans les plaines, en direction du village. Mais ses pas l'avait finalement trahis... Il se retrouvait dans la forêt, étrange coïncidence... Mais ses pieds n'avaient pas tort. A quoi donc servait de se promenait vers ce village , alors qu'à quelque pas de cela, se trouvait le plus beau des endroits. Plongés dans le verdure, au calme le plus prenant, il s'assît sur un tronc d'arbre récemment coupé. Sans prendre garde aux apparences, aux mélodies d'oiseaux, il se prît à réflechir.

Hayen- Ah... qu'elle solitude est celle de l'homme qui cherche à réussir ses rêves. Mais dit moi gentil Houkou. Tu as brisé mon rêve, et tu as réussit à me manipuler pour réaliser les tiens. C'est ingénieux de ta part, mais ne crois pas que je ne m'en sois pas rendu compte. Si je t'obéis, si je t'aide, c'est que je te comprends plus que tout. Mais n'oublie pas qui je suis. Je sais que tu restera en vie des millénaires durant, je veux que tu te souvienne de moi et de mes tourments. J'ai cru les vaincre en faisant disparaître ma soeur et en abandonnant mon amour, mais qu'ai-je au final ? Une armée de stupides humains. Des guerres et des conquêtes dans un seul et unique but, celui de complaire une utopie... Dis moi Houkou, que ferons-nous de Gaara ? Il a l'air d'avoir complètement vaincu Shukaku, il ne nous sera d'aucune utilité je crois. Moui... Je le tuerai.

Tu me dis de me lever, mais puis-je seulement le faire ? J'ai plus de pouvoirs qu'aucun être n'en ai jamais rêvé, je suis liberé d'un tourment horrible, je suis sur le point de réaliser un rêve. Mais je ne me sens pas pour autant plus tranquille ou plus heureux. Et je sais que cela ne sera jamais le cas. Ah Houkou tu m'as trompé, et je m'en rends compte trop tard, tout cela est bien dommage... Tant pis, je vais agir selon ta volonté et à personne je ne montrerai ce que je ressens réellement. Souviens toi de tout ceci Houkou, tu es la seule personne qui puisse me manipuler, alors fais-le avec honneur et propreté s'il te plaît. Pas comme je le fais moi.

Hayen se leva soudainement et repartît en direction de Mihanasu. Le village s'endormait depuis quelque temps, il était dommage de perdre ainsi ses guerriers. Mais il le savait, c'était ici qu'il avait retrouvé sa soeur. Tous ses souvenirs n'avaient été délivré à personne, le sang de la demeure, le corps pur et conservé de sa soeur... Se chevelure brune devait encore reposait à l'étage. Hayen avait fait scellé cette demeure, il n'en restait rien qu'une sorte d'oeuvre contemporaine et morbide. Cette triste destiné de vivre malheureux n'était pas donné qu'à la famille Rakuan, mais à tous les humains. Il était amusant cependant de voir que tuer sa soeur n'eut aucun effet direct sur le Mizukage. Il ne se souvient pas lui même de tout ce passage. Seul moment où Houkou s'était emparé de son corps et contrôllé chacun de ses mouvements. Peut être même sa soeur tel qu'il l'avait vu n'était qu'une illusion, ses gestes prétentieux, ses paroles arrogantes, il avait vu là ce qu'il était lui même et ne pouvait se souvenir d'autre chose. La manipulation était parfaite. Trois ans avaient passés, et Hayen pouvait bien connaître la vérité maintenant, il était trop tard...

Il quitta alors la forêt et se dépêcha d'aller à Mihanasu, village de l'illusion et des vérités cachés. Sans oublier le principal objectif. Celui de regrouper des hommes valables.

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Kanna avait quitté son village, marchant à pas feutrés en direction de la forêt, son regard ne quittait pas les arbres. Là, là où sa puissance approcherai l'apogée jamais rêvé ni imaginé par un quelconque homme, elle allait tuer ces neufs hommes. C'était désormais une certitude, alors qu'elle entrait maintenant dans le verdure flamboyante, dans cet emprise de l'âme qui par delà les apparences, s'employait de rendre l'Hokage heureuse.
Alors qu'elle recherchait la mort et l'assassinat, oubliant sa mission première qu'était celle de l'élémentariste, oubliant ses devoirs de femme, jamais marier, la terre lui avait interdit d'aimer. Car l'amour est une illusion qui touche malgré tout les élémentaristes. Kanna ne devait aimer que la terre et vivre pour elle, l'amour n'avait pas de place dans sa vie... Elle ne faisait là que son devoir d'Hokage, bien qu'en abandonnant ainsi le village, ses actions n'étaient pas mesuré en conséquence de ses devoirs.

Mais qu'importait ! Si elle marchait ainsi, c'est bien parce qu'elle attendait encore que son élément lui consigne l'endroit où se trouver les neufs personnes. Ils étaient dans la forêt, c'était certain. Pensant trouver eux aussi dans ces feuillages extraordinaire, une paix à leurs actes criminelles, mais Kanna n'en ferai rien, elle se servirai même de ce bois brun, de cette beauté incongru pour en soutirer le pouvoir et achever ses ennemis.
Car elle regarda autour d'elle, et ne vit, que sa solitude, toujours plus loin dans les arbres, ses vêtements de guerre était de sortie. Une robe exceptionnellement belle et s'accouplant sans mal avec ses formes magnifiques, Kanna était une femme majestueuse sans être vraiment grande, ses longs cheveux blonds étaient rattachés en un chignon, cependant cette beauté autant qu'elle resplendissait dans cette forêt était des plus intouchable, toujours plus inaccessible, elle n'en devenait que plus merveilleuse. Ainsi le portait d'une femme plus que d'une élémentariste pouvait être fait. Épée sur le coté, rangée, prête à pourfendre avec autant de beauté que pouvait lui procurer son corps l'âme des neufs malheureux.

C'est ainsi, par une force inaliénable, qu'elle repérât neufs ninjas. D'apparences forts, ils étaient à plusieurs kilomètres dans cette forêt. Le vent se leva sur cette hérésie, car Kanna partît ainsi dans un arbre, partit à la rencontre de ses hommes dans le but certain d'achever là leurs vies...

Bientôt les pas de Kanna étaient arrivés au repaire de cette organisation... Tout se passa très vite alors que dans cette forêt aux milles éclats tout laissait présager une balade au gré d'un vent mélodieux. Accompagné par le doux grésillement des oiseaux, ils étaient tous neufs ici. Neuf est un chiffre pour le moins étrange, il est entouré d'un mystère et d'une force inexplicable. Mais Kanna n'en avait que faire, alors qu'elle quittait l'arbre, sous le regard ébahis de deux hommes, son épée était sur le coté, détachait de ton fourreau... L'étonnement des deux hommes fut vite remplacé par leurs capacité à combattre efficacement, ils se levèrent tous deux et dans une coordination qui se voulait parfaite et structuré, leurs visages bienveillants firent place à un feu extraordinaire, combiné par deux ninjas, les flammes étaient d'une couleur vive et répandant une sorte de coucher de soleil destructeur. Car dans cette forêt, les arbres se mirent à crépiter, remplaçant le chant des oiseaux. Kanna s'était précipité dans un arbre et sortît à coté d'un des hommes, son épée trancha la tête du malheureux alors que le second homme ne comprenait pas la fâcheuse situation dans laquelle il se trouvait.
Une branche d'un arbre sortît du sol et porta les pas de Kanna jusqu'à l'homme. La belle épée allait atterrir sur le visage inquiet de l'homme qui regardait le visage de l'élémentariste, en ces instants plus qu'à tout autre moment se retrouvait froid et même sa voie parût transformé lorsqu'elle abattît la lame sur l'homme. La branche arrêta ainsi sa course mais Kanna n'eut pas le loisir de voir sa proie morte, car elle avait explosé en milliers de pétales roses... Un genjutsu sans aucun doute, dans un geste souple et puissant du bras, elle mit son épée sur le coté, sans même prendre la peine de regarder, la lame trancha la gorge du junin qui s'était installé là dans le but de tuer l'élémentariste. Mais ce n'était pas lui qui avait déclenché tel sortilège. Il restait encore sept hommes dont la mort avait été prononcé en jugement, et l'un d'entre eux était cet homme qui se tenait tranquillement, les yeux fermés. Nul doute qu'il était en train d'effectuer un nouveau sortilège d'illusion, ou autre chose à dire vrai, mais Kanna se fichait de cela, car plusieurs branches sortirent du sol avec puissance et rapidité, emportant l'homme contre un arbre qui replia ses branches afin d'engloutir l'homme stupéfait mais incapable de réagir.

Les autres humains étaient trop fier et sur d'eux moi fuir, Kanna ne voulait de toute manière que leur morts, il était inutile d'attendre une quelconque fuit. C'est pourquoi, un Jutsu suiton arriva jusqu'à elle, suivie de peu par un jutsu Raiton, l'attaque combiné aurai du avoir raison de n'importe quel shinobi, mais un énorme mur de terre s'éleva devant l'élémentariste et bloque l'attaque.... Malgré la grande puissance des hommes, la terre n'avait presque eu aucun dégat. Kanna passa à travers le mur et se précipita à l'encontre des deux Junins d'élite qui avait proférer l'attaque. L'un deux sortît son katana alors que l'autre préparait un nouveau Jutsu. Alors qu'elle se dirigeait avec une rapidité non contenue, les deux lames se rencontrèrent... Et celle de l'homme se brisa net, tranchant par la même occasion tout son corps. L'étonnement n'eut qu'à peine le temps de parcourir son visage, car la mort l'avait frappé avec une tel force qu'il ne pu en ressentir la douleur. L'autre shinobi finissait alors son jutsu Raiton; la foudre tenta de s'abattre avec rage sur le corps de la belle, mais les arbres se courbèrent pour bloquer l'électricité... Il était clair que dans ce milieu végétal, Kanna était invincible... L'homme venait de finir son jutsu lorsque l'épée de Kanna lui trancha la tête, il restait encore cinq hommes qui trainait à coté du feu; il venait de se rendre compte de l'attaque, n'étant pas de garde, mais toujours prêt malgré tout, chacun d'entre eux lança trois shirukens, tandis que deux allèrent se cacher dans les arbres, le plus charismatique d'entre eux les prévint, trop tard, des pouvoirs de Kanna... Les deux hommes étaient déjà engloutis dans la verdure tandis que l'Hokage se précipitait toujours avec la même fougue vers les hommes; sa beauté n'avait plus le pouvoir d'éblouir, mais bien de rendre cet affrontement au delà de la pitié, car l'organisation se faisait tuer sans pouvoir agir... Il restait le chef de la troupe et deux de ses hommes, les plus puissants et les plus intelligents sans doute. Mais l'affrontement au corps à corps était inenvisageable, et dans cette forêt, il n'y avait aucun point de fuite...Cependant, le sanin posa sa main sur le sol et produisit une explosion immense autour de lui; impossible de désigner la puissance et la nature de son Jutsu, mais il avait détruit la forêt dans un rayon suffisant de cinq mètres... Il avait réfléchit avant d'agir certes, mais il ne pouvait se douter qu'en face de lui se trouvait une femme incroyable, au pouvoir tout aussi immense que stupéfiant... Ses deux hommes se firent immédiatement absorbé par la terre et Kanna arriva en face de l'homme. Sans lui accorder un regard empli de haine ou de vengeance, cet homme n'aurai que l'indifférence d'une belle femme pour dernier recours; car peu de temps ensuite, ayant compris que sa mort arrivait, il se fît couper la tête par Kanna...

Kanna- Hum... La végétation n'est pas à mes ordres pour que je la détruise ainsi. Je ferai mieux de rentrer à Konoha

Ainsi furent ses paroles, elle se concentra quelques minutes et rétablit la forêt dans son exact forme, même les cadavres avaient disparus et leur sang coulerai encore quelques temps sur la ramure des arbres avant d'effacer complètement les souvenirs de cette organisation puissante et inconsciente. Kanna repartît par les arbres atterrît aux abords des portes, encore présente dans la forêt, profitant un peu de cet promenade avant de faire face à ses responsabilités.

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