Arrivé de Zyvilin et de... Momoko...

"Ok. Me voici à... Kira, non peut-être pas lui. Kiri. Oui, Kiri. Pas le fromage, hein. Kiri le village. Pourquoi je dis ça tout haut. Y a personne, et on se les gèle." Sortit Zyvilin d'une seule traite.

Il pleuvait, et il y avait du vent, enfin, quand je dis il pleuvait, des gouttes tombaient. Par contre, y avait bel et bien du vent. Et ça, c'était déjà plus chiant. Zyvilin était sorti de sa gare bien loin du village. L'écrivain avait pas songé au fait que toute les gares ne s'arrêtaient pas dans une ville. Bref, il avait dû marcher un petit peu beaucoup, valises aux mains et sabre dans le dos pour traverser des chemins boueux, du vent venteux, des passant chiants et se perdre en chemin pour trouver cette putain de ville de ces ancêtres.

"Enfin. Bon maintenant je fais quoi ? Je cherche un carton et je m'abrite sous la porte ?" Zyvilin leva les yeux aux ciel, se reçut une goutte dans l'oeil, lâcha ses valises et hurla à la mort.

"BORDEL. CA FAIT MAL." Il fit un pas en avant, glissa sur de la boue et se péta la gueule en avant. S'étalant bien fièrement dans de la terre humide, collante et franchement pas agréable. Enfin, c'est bien pour la peau qu'on disait. Shmo avait les bras arqués, montrant le ciel et balayait son corps du regard pour voir les dégats. Son sublime habit achetés aux soldes étaient foutus. Il plia la jambe gauche et la leva, puis pivota sur son pied droit et se tourna vers ses valises. Remplies de boues elle aussi.

"J'dois avoir des serviettes. Ou des kleenex, peut-être un mouchoir ?"

Il s'accroupit en face d'une de ses valises et l'ouvrit avec l'index et le pouce, en tenant le "zip" par l'extrémitée, levant les trois autres doigts au ciel, il plongea sa main dedans et en ressortit une nappe.

"Cela ferait l'affaire." Il referma la valise avec précaution et nettoya sommairement son habit, cela fait. Il mit sa main dans sa poche arrière et en ressorti une bourse.

"Je sais que j'ai d'l'argent, mais je sais pas combien. Beaucoup ? Pas beaucoup, j'pense pas que je puisse dominer le monde avec milles pièces de 5 ryos. Ah non, j'ai quand même un peu de fric de côté." Zyvilin referma son porte-monnaie. Scrutant les portes de Kiri. D'après les explications de son père. Il...

Il...

"Il m'avait dit quoi déjà mon vieux. Mh. Devant les portes de Kiri..."

C'est là que Zyvilin regretta amèrement de ne pas l'avoir écouté. Enfin, regretta pendant une demi-seconde.

"'tain, il aurait pu me mettre un petit mot, ou un message. Comme si j'allais tout retenir. Quel radasse."

Zyvilin reprit ses valises en mains et s'approcha des portes de Kiri. Personne ne s'y trouvait aux alentours. Et les portes étaient fermés.

"... Ok. Je me fais chier comme c'est pas permis un putain de voyage du Japon jusqu'à Kiri. Je sais même pas dans quel continent je suis, Océanie ? Peu importe, je me perds, je me torche la gueule. Pour arriver où DEVANT DES PORTES FERMES ? MAIS JE GNENGNENGNGE" Zyvilin se courba et agita ses bras frénétiquement, tel un epilieptique en crise. Puis il se calma et frappa violement à la porte. Il avait un peu mal au pied mais c'était pas grâve. Finalement, un garde arriva.

"Hey toi, ça va pas de faire un tel raffut la nuit ?"
"La Nuit ?" Zyvilin regarda sa montre. Ah. Oui. 4 heures du matin. "Moui."
"Tu veux rentrer à Kiri ?"
"Non, je squatte devant la porte parce que je m'emmerde tel un porcin. Ouvre-moi cette porte, que diable."
"Sois poli déjà."
"J'ai faim."
"..."
"T'ouvres la porte ?"

Le garde se retourna pour ouvrir la porte, Zyvilin courba son dos une nouvelle fois et plia ses jambes, avant de les croiser. Sauf que les portes ne s'ouvraient pas. Le garde s'était juste tiré. Zyvilin piqua une crise tel un ornythorinque en manque de nouriture et le garde revint.

"Oui oui, j't'ouvre les portes, sois patient."

Et c'est à ce moment là, que sorti de nulle part, un être débarqua.

"Oh mon dieu. Toi."

Quatre heures du matin. Momoko qui était partie pendant deux jours du village pour se détendre et oublier la lettre qu’elle avait reçue. Revint parce qu’elle avait faim (Bah oui, comme tout gros héros de Shonen super Dark, elle ne mange pas pour oublier ses soucis! XD Quoique... Momoko a toujours faim alors... Ca ne compte pas). Presque arrivée devant les portes, la jeune fille se disait qu’elle pourrait enfin manger des bonnes nouilles sautées au bœuf en toute tranquillité mais… Elle se trompait. Arrivée devant la porte du village caché de Kiri, Momoko aperçu le garde de nuit en train d’ouvrir les portes à un malade qui agitait ses bras dans tous les sens. Curieuse, la kunoichi n’entra pas tout de suite, elle se mit à observer l’inconnu qui lui tournait le dos.

*C’est bizarre mais… J’ai l’impression de connaître cette silhouette... Surtout la chevelure... Ne me dites pas que...!!*

Là, le garde salua la jeune Komatsu, ce qui a attiré l’attention de l’autre personne sur elle. Là, une voix familière qui lâcha un "Oh mon dieu. Toi." En la regardant avec de grands yeux.

*Damn...*

Eh ? Shu… Shmo-chan… ? Dit-elle d’une voix faible en fixant celui qu’elle venait de reconnaître. Très surprise, Momoko ne savait même plus quoi faire ! Ni quoi dire d’ailleurs… Jusqu’à ce qu’elle se demande ce qu'il faisait dans son village, intérieurement.

Mh… Que fais-tu ici ? Lui demanda-t-elle, toujours avec un air calme, pour ne pas rester en train de se poser des questions sans réponses.

En attendant que son ami Tokyoïte daigne répondre, la jeune fille se mit à regarder les étoiles qui enluminaient le ciel. Ces deux jours loin du village ne l’avaient pas vraiment aidé, au contraire… Ca n’a fait que l’enfoncer encore un peu dans le gouffre de la solitude… (Déprime No Jutsu xD)

*Bon… Après avoir mangé quelque chose, je vais aller faire un bon p’tit somme et après euh… Je vais sûrement aller relire cette sale lettre pour la 341e f… Oh, tiens ! Elle sont jolies les étoiles~*

Zyvi regarda l'être qui se présentait devant lui, il faisait une tête assez comment dire, un mélange d'incompréhension, un zeste de lassitude et le tout saupoudré de sommeil. Ca donnait quelque comme heu, Ca, à peu près.

"Momoko. Toi. Ici."Rajouta-il pour faire comme si c'était étonnant.

Toutefois, Zyvilin savait qu’elle était ici, Yohken le lui avait dit, mais c’était pas une raison suffisante pour que, comme par hasard, ce soit la première personne qu’il rencontre. Je veux dire, on vous dit que quelque que vous connaissez est dans la même ville que vous, c’est pas forcément pour cela que vous allez le croiser dès votre arrivée… Enfin, j’imagine.

Zyvilin pencha la tête de côté pour voir son amie, elle n’avait pas trop changé d’après ses souvenirs. Cela dit, Zyvilin ne se souvenait presque plus de ce qu’à quoi ressemblait son amie. Sa mémoire visuelle n’ayant jamais été très bonne pour retenir les visages. Cependant, on peut supposer que c’était bien Momoko. Primo, parce que des filles qui l’appellent par son nom de famille. Mine de rien, ça ne courait pas les rues. Cela dit, des gens qui l’appellent tout simplement, ça courait pas non plus les rues. Arf, dur d’être un sans-ami. Zyvilin pencha la tête de l’autre côté et regarda en haut.

*Sans amis ? Moi je m’appelle Zyvi, je suis sans amis, mais je me balade avec tout mes… non. Je me balade car j’ai pas d’amiiiis. Moui, ça dénature la chanson cela dit.* Puis, il baissa les yeux pour regarder son amie, histoire de s’assurer si oui, elle était là ou si il commençait à avoir des hallucinations. Elle avait ouvert la bouche. Oui. Il avait vu Momoko ouvrir la bouche et dire une phrase. Seulement, Zyvi n’écoutait pas.

*Lui demander ce qu’elle a dit pourrait paraître impoli. Ca fait un bout de temps que je l’ai pas vue, ça ferait genre le mec qui s’en fout.*

Zyvilin se gratta les cheveux.

*C’est le cas pourtant.*

Il pivota sur lui-même, Momoko était en train d’admirer les étoiles, ça laissait le temps à Zyvilin d’activer son esprit déductif. Une personne qu’on a pas vu depuis longtemps et qu’on croise dans un nouveau village, quel serait la première chose qu’on demanderait ?

Le fric que l’on nous doit.

Non. Reflechir de manière normale, c’était dur pour Zyvilin, mais il fallait le faire. Car il avait la foi en lui, la force, le courage et l’esprit shonen qui résidait en lui, grâce à ses techniques ancestrales des six dieux divins de l’ancienne religion de Babylone et de (…) Zyvilin se retourna et pointa Momoko.

"J’ai déménagé. A Kiri, comme tu peux aisément le constater, parce que sinon, je doute que je me rende ici. Cela-dit, il aurait été possible que je me soie tout simplement perdu. Et que je pense que ce lieu soie Sauna. Mh, cela dit, il me semble que Sauna soie dans un désert, donc j’aurais pu remarquer que je m’étais quelque peu égaré… Mh, Sauna n’est peut-être pas le nom exact. Bref, tu me comprends – pas, comme d’habitude. Hum. Comment ça va bien ? » Lâcha finalement Zyvi, il leva les yeux au ciel.

…

Ok. Y avait des étoiles. Elles étaient jolies, toutefois, Zyvi se rappellait qu’avant d’avoir vu Momoko, il pleuvait. Il s’était même reçu une goutte dans l’œil, y avait du vent et des nuages, et là. Y a un ciel étoilé avec la Voie Lactée en plein milieu ? Mais quel village de merde ! C’est quoi ces altération hyperactives de la météorologie ?

« Je. Hum. Et toi, que fais-tu ici ? Yohken, je sais pas si tu vois qui c’est (vu que toi t’as des amis qui dépasse la cinquantaine et moi ils tiennent tous sur une main) m’avait dit que t’avais déménagé mais je ne sais pas pourquoi. Cela dit, il est possible que tu m’aies dit pourquoi il y a longtemps mais comme je devais sûrement être en train de dormir ou de faire semblant de t’écouter, je m’en rappelle plus tellement. »

Zyvilin leva son bras droit, qui était arqué à un angle de 30° approximativement et se gratta l’oreille. Il pencha la tête, se gratta une nouvelle fois et redressa sa tête. Quelque chose lui trottait l’esprit. Un sentiment étrange, il avait un arrière-gout dans la bouche, Zyvi mâcha l’air pour voir qu’est-ce que c’était. Hm, le gout de vide, Zyvi se sentait-il vide ?

Zyvilin baissa la tête, son ventre réclamait sa pitance.

« Ah, mon ventre est vide. Je dois aller le remplir. »

Zyvilin se tourna vers ce crevard de garde qui s’était mis à pioncer.

"Toi là. Fini d’ouvrir les portes."
"Y a assez d’espace pour qu’un gros passe entre les portes, va pas faire chier".
"Possible, quel grossier connard ce garde." Zyvilin se mit à marcha en zig-zaguant vers le village. Il retourna sa tête vers son amie.

"Tu veux manger ? Cela dit, si oui, il faudrait que tu me montres cette ville, c’est la première fois que j’y mets les pieds."