Une auberge

Hayen réflechissait toujours à une solution possible. Mais rien ne venait illuminer l'intérieur de sa boite cranière. Il ne pourrai décemment pas utiliser les pouvoirs d'Houkou dans tous les lieux connus afin de retrouver un groupe de jeunes mécréants...

Pourtant, le décor n'avait pas tellement changé, il était encore dans les plaines et la nuit avait fait voeu d'installation, répandant son manteau sombre sur l'herbe auparavant verte, prenant de singulière teintes obscures. Hayen avait stopper les deux queues, il était redevenu normal, et à ce titre ce demander que faire et surtout où aller ?

Car si la plaine était en ce moment noire, la neige, si blanche avait fait destin du sien de rendre l'herbe blanche le matin prochain. Un bon choix semblait celui d'attendre un peu et de dormir. Mais il existe des lieux plus confortables pour dormir.

Si cela était un voeu, alors il se vît réalisé. Une auberge se déssina au loin, Hayen en reconnut vite les traits fins qui caractérisait l'enseigne ainsi qu'une bonne odeur de viande, de mets en tout genre, sans oublier l'infatiguable et toujours désiré chaleur humaine qui régnait à toute heure. Hayen s'y précipita. Le froid ne le dérangé guère, mais la fatigue taraudait son esprit depuis plusieurs heures et le réconfort trouvé au sein d'un batîment ne pouvait que le réconforter.

Ainsi ses pas se dirigèrent dans l'auberge, un simple batîment de bois vu de dehors, rondis de bois semblait avoir été assemblés pour creér une tel maison. L'ensemble était agréable et le batîment en lui même était assez imposant. Il poussa délicatement la porte, s'attendant à entendre des cris, et sentir l'odeur d'une fumée qu'il avait depuis longtemps oublié... La réalité fût tout autre, l'aubergiste tenait à peine sur son comptoir, accablé par la fatigue et peut être même son travail. Le sourire d'Hayen s'évanouissa, ni belles femmes, ni hommes bagarreurs, ni même un simple partie de carte! Horreur totale, terrible fatalité... Hayen s'assît dans la plus grande lenteur sur un chaise et se laissa morfondre dans son ennui, à moitié affalé sur la table, réveillé par l'aubergiste, désireux de connaître la consommation de son client

Hayen- Mais... A pas d'femmes ni d'hommes d'ailleurs... Sont où ?!
Aubergiste- Couchés! Pas de consommation, pas de repos. Pas le temps de me faire emmerder par un client qui paye pas
Hayen- Wouha... Attendez, vais prendre une vodka

Le Mizukage retomba provisoirement sur la table, prêt à boire sa boisson et partir là où il devrai reéllement aller... Le lit.

Hayen entamait sa boisson dans le plus grand des calmes... Maintenant il s'en rendait compte, dans le véritable des mondes, il n'était rien... Rien qu'un gamin de 23 ans, inconscient et ignorant la vie. Hayen était un paysan illustre, il parlait avec distinction, maîtrisant les beaux mots. Mais au final, il n'était qu'un gamin au dessus des autres enfants, tous regroupés en des villages jouant à la guerre. Le Mizukage s'en rendait compte... Et cela était l'effet de cet auberge, de cet aubergiste aigri qui pensait finir sa nuit tranquillement, dont les fins de mois ne devait pas être glorieuse. Hayen regardait tout cela, il tombait de fatigue mais ne trouvait pas le sommeil... A chaque fois que ses yeux se fermé, une force incompréhensible l'amenait à tenir son esprit éveillé, prêt à réfléchir. Pourtant quel sujet était plus important que le sommeil ? En tout cas, il devait être préoccupant pour qu'Hayen, d'habitude libère de tout stress et sans aucune inquiétude, le voilà entré dans une phase inconnu, où traînaient dangereusement l'ennui et la solitude. Oui... Hayen était seul, tous ses humains l'énervait, il n'avait que faire d'eux. Cet aubergiste, les putains dormant à l'étage, les habitués à boire ou encore même les touristes... Tous gênait Hayen.

*Pfft... Quitte à être seul, autant l'être complètement! Marre de devoir tous les supporter... Suis-je égoïste ? Après tout, nous peuplons et détruisons cette planète, je rendrai service à à un tas d'être vivants en ne serais-ce que brisant la vie de ces humains là. Leurs familles ? Dans quelques semaines déjà ils ne pleureront plus et penseront à leurs prochaine procréation*

Hayen- Oui... Au moins pour réussir à dormir, je ferai bien de tous les tuer.
Aubergiste- Vous avez dis quelque chose ?
Hayen- Ouais! Hahaha, je vais tous vous pourfendre de ce beau katana, et ensuite j'irai purger mon corps en prenant un bon bain alors que vos corps ensanglanté traîneront sans vie sur se comptoir! Génial non ?

L'aubergiste comprit peut être un peu trop tard que son client avait trop but, il tenta de sortir une arme... Mais il était trop tard, Hayen venait de finir un énième saké, le verre fût reposer sur la table, et l'aubergiste vît soudainement une terrible apparition venir saccager son auberge... Un terrible loup blanc brisait les chaises et les tables, remuant de ses cinq queues la terre elle même. Le gérant était paralysé... Comment un si terrible monstre avait élu ce bâtiment pour destruction ?

Hayen- Eh le vieux! Arrête de rêver... La réalité est bien plus amer que ce beau spectacle...

L'aubergiste était encore derrière son comptoir, et Hayen devant. Son katana noir était sortit, l'homme n'eût pas le temps de prononcer le moindre mot, sa tête partît dans les bouteilles d'alcool alors qu'Hayen avait simplement levé son bras, arrachant la pauvre tête à sa victime de la même façon.

Hayen- Bien! Maintenant allons voir les occupants de l'auberge. Si je veux être seul ce soir pour bien dormir sans ces humains, il me faut agir vite! Je ne dois pas non plus tout brûler... Bah, pour tuer des pouilleux dans leur genre, je n'ai guère besoin de ninjutsu

Hayen se précipita vers les escaliers... Dans le but évident de continuer encore un peu ses crimes.

Quel drôle d'enfer regner alors sur l'auberge, Hayen s'était épris de folie et avait embrassé de tout son être le démon qui l'habitait, étripant les clients, tranchant les têtes, et par une violence gratuite évidente, éventrer le chien...

Bref, Hayen avait décidé de tuer les occupants de l'auberge dans le but incertain de dormir en paix. Les chambres ruisselait de ce rouge encore trop dangereux pour les humains, mais le Mizukage pouvait enfin trouver le repos de l'âme au fond d'un lit encore immaculé de blanc où aucun humain n'avait poser pied depuis plusieurs semaines apparemment, bien que la poussière eut été enlevé au préalable. La chambre était notamment très bien entretenu, un peu simple d'apparence cependant, elle suffirai au repos du Jinruchiki. Le lit était plaqué contre le mur, à droite de la porte, une armoire faisait en ce moment face à Hayen, haute de deux mètres, sans véritable richesse de facade, ni d'intérieur, une petite lampe de chevet éclairait doucement l'intérieur de la chambre, dévoilant son petit espace coquet... Pas plus de meubles, Hayen en était ravit, il n'y a de bonheur que dans les voies communes.

Hayen- Year! Cool comme ça. Je vais dormir, demain je pourrai prendre un petit déjeuner tranquillement et hop, hop, hop je tue les manants qui ont osé prendre la liste de mes chers Anbus

Hayen respecta sa parole et s'enfonça dans le lit, en ayant pris garde de retirer ces vêtements noir. Le sommeil s'installa à ses cotès, et l'emmena divaguait dans le monde imperceptible des rêves...

Quelqu'un sembla parler... Dans le plus profond des sommeil, une voie s'éleva et vînt étendre son pouvoir sur l'esprit embrumé d'Hayen. Alors que son corps étaient toujours allongé dans le lit blanc, son esprit s'était envolé sur les affres du rêve qui tend à se transformer en cauchemard.

- Hayen... Que fais-tu ?
- Je suis en train de dormir gros bêta
- Pas d'humour mal placé avec moi veux-tu ?
- Alors... Que vient faire le maître des illusions dans mon humble cerveau ?
- Ton cerveau n'est plus humble du moment que je suis à l'intérieur jeune ami. Ceci dit, je suis venu mettre au point nos objectifs.
- J'ai agit comme tu me l'a demandé jusqu'à présent.
- Je sais. Et tu va continuer n'est-ce pas...
- Eh bien, je pourrai te refuser, mais je n'y vois pas l'intêret.
- Pourquoi avoir creér cette bague dans ce cas ?
- C'est ma garantie héhé.
- Stupide être humain...

Hayen repartit ensuite dans le monde naturel qu'est celui des rêves. Houkou préferait toujours parler à Hayen la nuit, la légende veuille que seul Kyuubi puisse parler, et Nekomata d'une certaine façon puisqu'il peut revêtir un corps mort. Mais Houkou est un loup bien sage et avisé. Il a su comprendre et apprendre la langue des humains et s'en servir pour communiquer avec son Jinruchiki.

Le réveil d'Hayen se passa dans la plus tranquille des sérénités. L'odeur du sang séché n'emballait pas spécialement l'estomac d'Hayen, et la vue d'une tête traînant sur le sol de l'auberge n'était pas non plus des plus enthousiasme, mais l'idée d'être seul pour prendre son petit déjeuner était des plus réconfortante. Hayen marchait avec lenteur sur le vieux parquet, dans un grincement incongru, il se dirigea vers les réserves de nourriture et se saisit de pains au chocolat succulent et d'une tasse de chocolat tout aussi sucré que mielleuse. Bref, dans le plus simple appareil, car en vérité, Hayen était torse nue, seulement habillé d'une pantalon noir, quelqu'un vînt troubler cette sérénité divine, un à un, cinq hommes entrèrent. Leurs démarches en disant long sur leurs intentions. Il eu été trop beau qu'il s'agisse là des brigands ayant volé la liste des Anbus... Mais la chance semblait enfin sourire au Mizukage, depuis tant de temps, cloîtré dans une chagrin intarissable, il s'éveillait enfin à la vie, détruisant celle des autres dans un combat inespéré.

Hayen- C'est fermé.

Hayen n'avait pas même déranger ses yeux rivés sur le petit déjeuner qui occupait tout son esprit, la chaleur dégagé par le bol allait un jour s'en allait, et Hayen ne voulait pour rien au monde que cela se fasse avant que son contenue ne soit dans son estomac. Or l'arrivée de cinq hommes dans une auberge ou régnait déjà une dizaine de cadavres entraînerai forcément des explications et du temps de perdu... Ce qui n'était pas du meilleur effet sur l'humeur du Mizukage. Un homme, peut être un peu plus courageux que les autres ou avec un sens de l'honneur plus pointu se dirigea vers Hayen et lui parla

- Écoute, on est pas là pour jouer, que tu ait réussi à tuer l'aubergiste, on s'en fout, alors que personne ne cherche les embrouilles et tout ira bien!

L'homme partît chercher de quoi boire et s'installa à une table voisine, invitant ses amis à faire de même. Hayen soupira, ces humains étaient décidément très stupides. Mais dans un autre temps, son katana était resté dans la chambre et son petit déjeuner allait refroidir... Bah, à quoi bon manger... L'arrivée de ces cinq gars brûlait tout envie de manger.

Hayen se leva tranquillement et partit dans sa chambre, il enfila sa chemise et prît son katana. Beauté éphémère d'un corps insaisissable, Hayen se dirigea vers les hommes et dégaina son katana.

Hayen- Vous faites vraiment chier...

Tels étaient les paroles d'Hayen, dite sur un ton pour le moins ininteressé et qui paraissait tellement arrogant. Mais Hayen n'avait pas envie de jouer, alors que les cinq hommes s'étaient levés et avait déjà essayer de trancher le pauvre Mizukage, l'illusion fut vite découverte, mais pas assez apparemment car trois têtes avaient déjà volé sur la table. Et les deux autres ne tardèrent pas à suivre non plus. Hayen n'eut qu'à se pencher pour ramasser la fameuse liste des Anbus de son village. Oui, la chance était désormais bien présente dans son corps et ses actes. C'est ainsi qu'il quitta l'auberge sanglante en direction de Kiri