Une fois de plus, une mission d'espionnage se posait à Aono. Un imprudent ou un tremblement de terre avait contribué à faire un fissure sur les remparts. Certainement soupçonné de laisser passer des personne dans la ville interne, une partie non visible de l'iceberg. La demoiselle pouvait comprendre qu'un lieu si contenu et si primordial du village pouvait faire beaucoup de curieux dans la populasse. Cependant, il y avait un règlement à respecter pour différentes raisons, et à ce titre Aono se ferait un plaisir d'empêcher d'éventuelle intrusion.
Il devait sûrement s'agit d'un membre du village plus scrupuleux face à nos traditions ou tout simplement curieux, ou encore un étranger qui tentait d'avoir des information pour le compte d'autres villages.
Aono commença par enlever son bandeau afin de se faire passer pour une simple citoyenne, mit alors une belle robe (qui laisser ses mouvements ample), attacha ses cheveux pour faire ressortir son joli minois avant de se diriger vers la fissure sur la rempart.
Cette ouverture ne permettait pas de laisser un humain s'y glisser, un enfant de bas age pourrait à la limite passer si celui ci avait des capacités de contorsions, ce qui signifiait qu'une si jeune personne ne pouvait posséder assez de puissance pour fissurer une telle solide épaisseur. Après avoir fait le tour du rempart, elle constata qu'à part cette brèche, il était en parfait état.
Elle commença à faire les cents pas devant le grande porte faisant illusion de regarder l'architecture en balançant quelques sourire malicieux aux individus suspects. Continuant avec quelques clins d'oeil, elle essayait d'attirer l'attention sur elle. Aono décida alors d'utiliser une de ses armes secrète qui a fait plusieurs fois ses preuves, elle détacha langoureusement ses cheveux et les secoua délicatement d'un mouvement de tête divin pour se retourner face au garde. Elle eut la surprise de voir trois hommes à quelques pas d'elle qui s'étaient mit sur leur genoux, la bouche en coeur lui faisait des sourire salasse et vicieux.
* Beurk, qui sont ses horreurs ? Ils vont tout faire capoter !*
Contenant son dégoût, elle prit un rire nié et d'un geste tout aussi nié, elle leur fit signe de partir. Même avec ses simagrées, elle n'attira l'attention que des saouls du coin.
* Il faut que je me mette nue ou quoi pour le faire réagir ? Soyons plus directe...*
« Excusez moi monsieur le garde, houhou ? J'aurais besoin de votre aide... Vous m'entendez ? »
Celui-ci, du haut de sa muraille lui demanda ce qui se passait mais Aono lui fit signe de descendre en utilisant toute sa force de persuasion de femme. Après une longue hésitation, il s'exécuta et vint la rejoindre. La demoiselle savait qu'elle devrait encore user de son charme sur un homme qui n'a aucun intérêt pour elle.
« Bonsoir charmant monsieur, ça fait plusieurs fois que je vous vois, et heu... comment dire ? (Beurk !) J'aurai aimé faire un peu plus votre connaissance. »
L'homme flatté gonfla sa poitrine et prit son plus grand sourire.
« Un bel homme comme vous doit être marier ? (Re-beurk) Ou ai-je un espoir de vous séduire ? »
* T'y vas un peu fort Aono !!*
Sans s'y attendre l'homme l'attrapa à la taille pour l'étreindre mais presque instinctivement elle le rejeta.
« Pas si vite bel homme, pas ici. On ferait mieux de se cacher de l'autre coté des remparts vous ne croyez pas ? D'ailleurs, j'ai un peu peur, car le rempart se fissures. »
Le garde essaya alors de lui donner tout un tas d'excuse pour refuser mais Aono n'avait pas dit son dernier mot. Elle lui mit la main sur la bouche pour l'empêcher de finir sa phrase et vint lui murmurer à l'oreille qu'elle serait prête à faire n'importe quoi mais seulement si elle pouvait avoir des informations pour pouvoir passer de l'autre coté de la porte ou s'il pouvait lui dire comment faire un brèche pareille.
L'homme hésita mais finit par lui avouer qu'il menait secrètement une investigation à ce sujet sans prévenir le Seika, qu'il avait aperçut des inscriptions sur le mur peu de temps avant que la fissure n'apparaisse.
* Deux solutions, soit il dit n'importe quoi pour essayer de me séduire, soit il a cacher des informations importantes... *
« Est ce bien vrai tout ceci ? »
L'homme acquiesça vigoureusement la tête en ajoutant qu'un shinobi ne mentirait pas à une si jolie demoiselle. A ces mots, elle sortit son bandeau pour se présenter véritablement au garde. Dans la surprise, il devint rouge et se raidit en salut militaire.
« Maintenant dites moi de qu'elle genre d'inscription il s'agissait. »
A ceci, l'homme sortit de sa poche un papier soigneusement plié, sur lequel se trouvait un gribouillis. Aono ne la connaissait pas mais son expérience dans les parchemins lui fit penser à une invocation.
Sans avoir à lui demander quoique ce soit, le gardien l'emmena non loin de la porte pour lui montrer les mêmes signes qui avaient apparut quelques heures plus tôt d'après ses dire. Aono ne l'avait pas remarqué car il l'avait dissimulé derrière une pancarte publicitaire.
Elle décida de se camoufler pour observer l'endroit tout en renvoyant le garde à son poste.
Les heures passèrent mais rien ne se passa jusqu'au moment ou elle entendit comme un murmure pour voir que les symboles se mirent à luire finissant par envoyer une lumière aveuglante. Soudainement une silhouette apparut du nul part. Elle comprit alors qu'il s'agissait d'un jutsu de téléportation à courte distance. Il fallait un niveau supérieur pour réussir à faire ça.
En une seconde, elle sortit de sa cachette pour sauter sur l'individu. Celui-ci s'attendant à ce genre de situation il réagit aussitôt en s'écartant.
« Qui es tu ? »
L'homme cagoulé ne répondit rien. Une fois près de son point d'arrivé, elle comprit que cette téléportation avait un inconvénient, il fallait que le point d'entrée et le point de sortit soit le même, que les symboles servaient de clés, cependant, au retour, cette même porte devenait inutilisable, d'où la fissure.
Sans prévenir, le garde sauta de sa muraille pour essayer de prendre l'étranger par surprise, ce qui fut une aubaine pour Aono car essayant d'éviter cette attaque, l'intrus fit un pas vers elle dont elle profita en lui collant plusieurs parchemins de paralysie. Celui-ci tomba alors au sol telle un poid mort.
Le garde avait du sûrement prévenir des hauts gradés de ce qui se tramait, dans l'espoir de se faire pardonner, donc sans pouvoir poser la moindre questions, une équipe arriva pour appréhender l'homme. Aono essaya d'avoir des explication mais elle eu droit à des félicitation et rien de plus !