Mission : Aono au secours d'un petit village voisin.

Aono partit du village aux premières lueurs du jour. Sa mission avait été assigné la veille, dans l'après-midi. Il s'agissait d'une mission de rang B. En effet, un petit village voisin aux terres de WoS, avait vu disparaître, un beau matin, tout son bétails. La mission de la demoiselle était de comprendre comment tout un troupeau avait pu s'éclipser de la sorte sans laisser aucune trace. Et, dans un second temps, aider à le retrouver ou à en former un nouveau pour rétablir le calme dans le village.

La route fut calme, un temps ensoleillé jouait au dessus de Aono. L'air chaud était parsemé par de douces brises rafraîchissantes.
Une fois aux frontières extrêmes de WoS, elle prit une route de terre comme indiqué sur ses instructions. Une foret dense et vierge ne montrant pas qu'un homme, ait un jour traversé ici, à la seule exception de ce chemin. Une lumière aveuglante apparaissait pourtant loin devant elle, grâce aux feuillages, Aono pouvait presque imaginer qu'elle se promenait tranquillement, étant donné la douceur qui régnait, lui faisant presque oublié pourquoi elle était ici. Arrivant plus près de cette lumière, elle pu apercevoir la forme de quelques bâtisses qui devint un village, une fois aux abords de la foret. Un modeste village fermier s'était installé dans une gigantesque clairière. Une chose assez fréquente, pourtant ici, rien ne laissait supposer qu'on pouvait trouver un si grand regroupement de personnes, invisible à des kilomètres à la ronde, comme si la foret les avaient cachés.
L'arrivée de la konoichi fit interrompre tout le monde. Le temps se suspendit un instant, juste assez pour identifier ou dévisager la nouvelle venue. Une fois ceci fait, on entendit crier au loin : « Le voilà ...le shinobi de WoS ... » Cette annonce eu un effet dévastateur. Les enfant se mirent à courir dans la direction de Aono précédés de quelques villageois et d'autres suivirent. Les adultes montraient de la reconnaissance à l'approche de la demoiselle tandis les enfants montraient de la curiosité et de l'agitation. Rapidement, elle se fit encercler à cause de la franche camaraderie des villageois voulant lui serrer la main ou tout simplement la saluer. Les marmots commençaient à la tirailler dans tous les sens, dans un premier dans temps, elle se laissa tout simplement faire, jusqu'au moment où, l'un d'autre eux essayer de fouiller dans son sac. Là, d'un geste rapide, elle tourna sur elle même, pour se libérer de l'emprise avant de sauter de manière gracieusement féline jusqu'à un tonneau non loin de là. Une fois dessus, elle remit ses vêtements en place et fit bien apparaître son bandeau sous les yeux ahuris de tous.

« Je me présente, Aono Gin'gami, shinobi de WoS. Auriez vous l'amabilité de me présenter au chef du village, s'il vous plais. »

*Ils n'ont jamais vu de ninja ou quoi ?*

Peu de temps se fit attendre avant que tous se séparent pour laisser passer un homme. Un homme d'une trentaine d'année, visiblement forgeron, s'approcha.

« Bonjour, bienvenue parmis nous, je suis Hiro Suzuara, responsable de ce village. Merci d'avoir fait aussi vite. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous expliquer en chemin. »

Sur ce, elle emboîta le pas de l'homme. Ils avancèrent sur la route principale. Une suite de petites maison, identiques les une au autres se présentaient. Toutes faites de bois, elle étaient sobres et modeste, tout en montrant un coté chaleureux. Elle put apercevoir une petite fille derrière une fenêtre, la seule à être restée à l'écart.

« Qui est cette fille ? » Demanda Aono,

« Flaora est arrivé avec son grand-père dans le village alors qu'elle ne savait pas encore marcher. Ils sont très discrets mais gentils. »

Ils arrivèrent alors devant un grand enclot vide,

« Voilà, c'est ici que se trouvaient toutes nos bêtes. Ils y avait des cochons, moutons et brebis. Le village se partage toutes les denrées car nous vivons comme une grande famille en nous aidant les uns les autres. Tout le monde participe au développement du village. Comme vous avez pu le constater, il n'y a pas de magasin ou restaurant. On ne parle pas d'argent chez ici, vous comprenez ? »

*L'hypothèse du simple vol tombe à l'eau !*

« Il n'y a pas de bêtes sauvage dans les environs qui aurait pu... »

« Mon dieu, non ! (Interrompit Hiro.) Et même aux cas où, nous avons installer un système de détection extrêmement bruyant. Et il y aurait des traces, vous ne pensez pas ? »

« Je vais m'absenter un instant. »

Aono disparut pour courir le long de l'enclot afin de l'inspecter. Rien ne laisser paraître qu'il avait été démonté ou reconstruit, ni aucune trace de lutte. Il était en parfait état. Quelques plumes de poules se firent simplement remarquées. Pour en être plus sûr, elle se plaça au centre de l'enclot afin d'avoir une vue générale.

Elle se focalisa d'abord sur l'extérieur, en direction de la foret, seulement quelques traces de pas s'enfoncèrent au loin. Ils semblaient particulièrement profond bien qu'ils avaient été à moitié dissimulé. Ensuite, Aono observa à l'intérieur est pu apercevoir certaines formes aux sol. On aurait dit les ombres d'animaux allongés. Comme si ceux-ci étaient tombé de tout leur poids sur le sol.

*On dirait qu'ils se sont tous évanouis en même temps... Du poison ? Non, il y aurait eu une panique parmi les bêtes, sauf si elles avaient été toutes assommés en même temps. Un ninjutsu ? Genjutsu ?*

Beaucoup de questions arrivèrent. En tout cas rien de normal c'était passé ici !

Cependant, Aono décida de ne pas inquiéter la population donc ne dit pas un mot. Le petit village semblait calme et serein. Tous vivaient tels une famille, un rêve idyllique pour la demoiselle ninja. Ils se connaissaient les uns les autres, s'échangeant de la nourriture contre la fabrication d'une robe pour le petite dernière. Les sourires étaient francs et emplis de bonheur.
Alors que le soleil pointait son nez vers l'horizon, une cloche se fit entendre. En réponse, les villageois se faisaient un dernier signe avant de rentrer précipitamment chez eux. Là, toutes les portes se verrouillèrent ainsi que les volets.

- Que se passe-t-il ? » Demanda Aono.
- Suivez moi, je vous expliquerai pendant que nous rentrons. Voilà, ça dure depuis une semaine déjà, toutes les nuits, la ville est victime de phénomènes particuliers... Comment dire ... euh ... On ne peut décidément pas parler de fantôme à un ninja mais pourtant c'est la vérité !
- Fantôme ? ! Que voulait vous dire par là ?
- Il y a des lueurs, des courants d'air froid, des ombres, des voix... Le mieux c'est que vous restiez devant la fenêtre pour observer, mais surtout ne sortez pas, ils pourraient vous emmener.
- Quelqu'un à disparut ?
- Seulement les animaux domestiques qui ont voulu les suivre, mais on ne les a jamais revu !

En prononçant ces mots l'homme en avait la chair de poule. Son visage était terrifié et préféra s'asseoir face au feu de cheminé pour être sur de ne pas pouvoir voir ce qui pourrait se passer dehors. Aono semblait perplexe.

* Un village fantôme ? Qu'est ce que ça veut dire ? Voyons voir ce qui se passe. *

Le ciel devint noir et la rue était illuminé par quelques étoiles et les lanternes devant les portes. Rien ne se passait, même pas un oiseau ni une chauve souris ne bougeait. La ville semblait en pleine catatonie. Soudainement une bourrasque de vent se fit entendre, l'air était tellement frais que même derrière les fenêtres ont pouvait sentir le température baisser. Hiro, sans quitter son livre des yeux fit comprendre à la demoiselle que ça allait commencer.
Soudainement, une petite fille qui sortit de nul part, se mit à courir au milieu du village en hurlant des choses incompréhensible.

- C'est pas vrai ! On dirait que la petite Flaora est dehors. Dit Aono.
- Attendez encore une seconde et regardez.

Des lueurs bleutés entouraient la fille qui se transformèrent en habitants avant de disparaître comme un courant d'air.
Encore sortit de nul part, vers l'entrée du village, Aono vu quelque chose qui la fit se coller à la vitre. Un événement qu'elle avait vécu était en train de se passer devant elle. Il s'agissait d'une copie conforme de son arrivé dans le village. Les traits n'étaient pas nets mais tout était là. A un détail prés !
La "Aono" se mit à pousser violemment les enfants avant de faire un sourire noir.

* Qu'est ce que c'est que ça ? *

Aono se sentit mal à l'aise car elle était incapable de faire une telle chose, cependant d'autres villageois étaient à leurs fenêtres, s'inquiétant devant le spectacle.
Surprise pour elle, chaque forme était bien disctincts. Se concentrant encore, elle remarqua une chose importante, aucun ne possédait de pupille. Elle comprit alors...
Avant que la suite de cet événement ne s'intensifie, elle sortit sur le porche de la maison.

* Un genjutsu ! *

Alors que la "Aono" face à elle montrait une animosité sans même bouger, les enfants autour de cette copie, se mirent à hurler de peur. Celle-ci se mit à courir, le poing en avant sur les enfants.

« KAI ! »

En une fraction de seconde, toute la rue redevint paisible tandis que le cœur de la demoiselle venait frapper sur ses tempes. Elle se rendit compte, qu'elle avait réussit à stopper une chose affreuse avant qu'elle ne s'envenime encore. En tant que shinobi , elle devait garder son intégrité et ne pouvait pas laisser voir un tel spectacle à de simples villageois. Même s'il s'agissait d'une technique d'illusion, en effet, il n'y avait pas de fantôme mais Aono pensait plutôt à des cauchemars, comme si quelqu'un projetait ses rêves...

Soudainement, elle ressentit un flux de chakra important qui venait de derrière elle. Cependant elle n'eut pas le temps d'en découvrir la provenance exacte. Seulement trois maisons se trouvaient par là...

Le reste de la nuit fut très calme, une chose rare depuis une semaine...

Aono eut le temps de reposer avant la levée du jour. Le soleil éclairait lentement les alentours pour enfin baigner de ces rayons l'immense clairière. Le champs du coq ne réveilla pas les êtres endormis ce jour là, aucune bête à nourrir, ni à traire...

Les habitants de Renaiha semblaient un peu déboussolé, leurs activités matinales étaient réduites au sol travail de la terre. Les estomacs ne manquaient de rien bien que les réserves en viande arrivaient à leur fin. Pour donner du baume au corps à tout le monde, les mères de famille redoublaient d'inventivité pour la cuisine et les enfants fabriquaient des cadeaux avec trois fois rien.

Hiro avait réunit les hommes dans une salle servant à la moindre occasion, à l'entrée du village, afin de trouver un moyen pour redonner espoirs à ceux-ci, il savait qu'ils allaient devoir redoublés d'efforts ces prochains temps pour pouvoir acheter de nouveaux bestiaux. Aono avait alors les pensées qui filaient ailleurs, se remémorant tous les indices qui parsemaient son enquête. De la disparition spontanée des animaux, au genjutsu cauchemardesque qui effrayait la populasse dès la tombée de la nuit. C'est comme si la ville s'apprêtait à vivre ses derniers jours... Tout du moins c'est ce que pouvait penser les néophytes.
Un chose étrange frappa alors Aono, le seul enfant qui était alors présent, se trouvait être Flaora, quasiment accroché à son grand père, elle ne faisait pas remarquer sa présence. La kunoichi s'approcha alors.

« Bonjour jolie demoiselle, je m'appelle Aono. Tu ne serais pas mieux dehors à jouer avec tes amis ? »

Effectivement, la place d'un enfant n'était guère dans un endroits pareil, où des adultes discutent de manière si sèche et si apeurés. Comme réponse à ça question, le jeune Flaora alla se cacher derrière son grand père lui serrant la main.

« N'es pas peur (répondit l'homme en se penchant sur la demoiselle). Cette personne est venue pour nous aider. Désolé mademoiselle Aono, elle a un peu de mal avec les étrangers. Ma petite fille est muette alors elle n'ose pas s'éloigner de moi. »

Aono se mit alors sur un genou avec un grand sourire pour être à sa hauteur, elle chercha rapidement quelque chose dans sa besace pour sortir finalement une feuille incroyablement verte.

« Tiens, il s'agit une herbe haute, si tu la coince comme ceci entre tes doigt et que tu souffles, tu emmétra un sifflement assez fort pour qu'on puisse t'entendre de très loin. Comme ça tu n'as plus à avoir peur d'aller jouer avec tes amis sans la protection de ton grand père. Par contre, tu ne dois pas t'éloigner seule non plus... Ok ? »

La petite s'écarta pour prendre la feuille et parvint à en faire sortir un son, ce qui la fit sourire. Elle se retourna alors pour embrasser son grand père avant de courir dehors rejoindre les mères et les enfants en plein atelier de composition florale sauvage.

La discutions battait son plein lorsque un sifflement se fit entendre. Aono eu le réflexe de disparaître en une seconde pour se rendre à l'extérieur. Là, un homme se trouvait à l'entrée du village entouré des enfants et suivis de leurs mère qui voulaient faire sa connaissance. Celui-ci affichait un grand sourire. Cependant Floara semblait extrêmement effrayée empêchant même Aono de faire un pas en direction de l'homme.

« Je dois aller voir, n'ai pas peur, reste ici ou rentre. Es confiance en moi... »

Elle ôta son bandeau et accourut vers les autres. Il suffit d'un clin d'oeil aux enfants pour qu'ils ne la fassent pas remarquer. L'homme semblait avoir une trentaine d'année, pas très sportif, brun aux yeux bleus. Il se mit à demander si tous les enfants étaient là, une mère répondit rapidement que oui. L'homme ajouta que c'était parfait et mit ses mains dans une position bien connue de Aono.

* Merde, un signe invocatoire. *

Le jutsu s'activa. Une fumée épaisse sorti de sa bouche, par reflex Aono retint sa respiration et toutes les personnes autour s'évanouir. Elle n'arrivait pas à imaginer qu'on veuille faire du mal à des personnes sans défense, y compris des enfants. Son métabolisme de ninja la fit résister assez longtemps pour voir que l'individu commençait à soulever une jeune fille pour la poser sur son dos. Le sang de Aono ne fit qu'un tour. Elle traversa le nuage pour donner un violant coup sur l'abdomen du ravisseur, ce qui le fit se projeter en arrière. Au même moment, elle attrapa la fille pour la reposer au sol.

« Qui es tu ? »Cria-t-elle.

L'attitude de l'homme changea soudainement pour se transformer en une personne apeuré qui se mit à fuir. Avec une grande agilité, Aono se mit en travers de son chemin et lui infligea un autre coup.

« Je t'ai posé une question, il me semble. »

L'homme essuya une goutte de sang au coin de ses lèvres et se remit debout. Il cherchait un échappatoire, mais la demoiselle ne semblait par être d'humeur à le laisser partir, bien qu'elle gardait un oeil sur les enfants.

« Je n'ai pas à te répondre, horrible montre. » Rétorqua-t-il.

* Quoi ! Moi horrible, il se prend pour qui ce vieux machin?! *

« Et si j'étais toi, je ne laisserai pas ses enfants seuls. »

Elle entendit alors une mère crier qu'elle n'entendait presque plus son enfant respirer.

* Et merde. *

Dans un surplus de colère, elle se jeta sur l'homme pour lui donner un coup de pied circulaire. Celui-ci le prit de plein fouet. Rapidement, elle lui attacha les poignets avec un de ses bandages avant de le traîner de force vers les enfants.

- Libère les de ce jutsu où je te met la raclée de ta vie.
- Impossible, Répondit-il en riant. Ils vont mourir si je ne les emmènes pas.
- Mourir ? Pourquoi ? Qui es tu ? C'est donc toi qui a fait disparaître tout le bétails.


A ce moment là, Flaora approcha et prit le bras de Aono. Au même instant, l'homme fut prit de panique à la vue de la demoiselle.

* Qu'est ce qui se passe ? Aurait-il peur des enfants ? La connaîtrait-il ? *

« Ne la laissez pas s'approcher de moi. »
L'homme se débattait essayant de défaire ses liens comme un animal surpris par un piège. Aono n'en croyait pas ses yeux, avoir une telle peur d'une si jeune fille ! Là, Flaora s'écarta de Aono, pour se rapprocher doucement du l'individu qui se tétanisait de peur. Approchant sa main avec confiance et peur, on aurait dit que la jeune fille voulait le rassurer. Au contact de sa main sur l'homme, au même endroit, une immense onde de choc bleuté et silencieuse frappa, poussant tout aux environs. Les trois personnes fut projeter en l'air sans ménagement.
Aono se tortilla dans les air pour retomber sur ses pattes tel un chat, tandis que l'homme et Flaora heurtèrent le sol. A l'instant d'après un grande quantité de chakra se dispersa dans l'air, partant à la fois de la fillette et de l'étranger pour disparaître dans l'environnement.
La jeune shinobi était sans voix, comment une telle chose avait pu se passer ? Elle en avait perdu la respiration et essayait de reprendre ses esprits en se dirigeant vers la jeune fille qui restait inconsciente. Son pou était stable et rien ne semblait cassé. Lorsque tout à coup, tous les villageois à terre se relevèrent engourdis comme après un long sommeil.

Alors que tous se remirent de leur peur, Flaora était encore évanouie. Son grand père gardait une allure rassurante bien qu'il ne sortait pas de la chambre où elle dormait.

-Il faudrait que nous discutions un peu, s'il vous plait. Commença Aono.
-Que voulez vous que je vous dise ?
-Commençons par qui êtes vous ? Et pourquoi en voudrait-on à votre petite fille ?

L'homme fut comme prit à la gorge.

-Qu'est ce qui vous fait dire ça, Aono-chan ?
-Vous ne connaissez rien de moi, mais j'ai des facultés de shinobi qui vous dépasse et j'ai pu observé attentivement ce qui arrivait à Flaora, elle est capable d'utiliser le chakra comme n'importe quel ninja.
-Vous pouvez le voir ? Alors je comprend.

Il prit une chaise et offrit à Aono de s'assoir.

-Laisser moi vous raconter quelque chose que tout le monde ignore dans le village. Il s'agit de l'histoire de notre famille. Surnomé Bachiatari : maudit. Notre famille est frappé depuis quatre générations déjà par un mal mystérieux qui arrive uniquement aux femmes. Dès qu'elles atteignent un certain age, il commence à arriver des choses terribles autour d'elle.
-Elle à eu un an de plus il y a une semaine environ, c'est bien cela ?
-Tout à fait. Vous avez pu le constater, se sont des choses horrible qui se passent de plus en plus souvent. Pour ma femme et sa fille, la mère de Flaora, nous avons fait appels à des sages, des chamans, des médecins... Malheureusement, ils ne pouvaient rien faire... C'est pourquoi, j'ai décidé de partir loin des gens qui connaissent notre histoire, car on nous fuyait comme la peste. Nous harcelant constamment rendant notre vie impossible.
Nous sommes déjà partis avec ma femme et puis avec ma fille et tout se calmait, du moins pendant un temps...
-Je vois, avait vous fait appels à des ninjas avant ?
-Jamais, j'avais peur qu'on nous enferme...

La conversation n'avait pas prit fin mais Aono commençait à comprendre ce qui se passait. Cependant, l'habituelle cloche se mit à tinter, faisant rentrer les villageois. D'un rapide coup d'oeil, elle vérifia que l'étranger se trouvait toujours dans la pièce d'à coté, encore inconscient.

« Est ce que des hommes ont déjà essayé d'attenter à votre vie ? »

Elle ne put avoir de réponse qu'un cri se fit entendre. La rue était plein d'hommes affublés de vêtements miteux, avec des visages si déformés qu'ils auraient pu faire peur à une lion. Sans attendre, pensant qu'il s'agissait du même événement que la veille, elle se rendit dans la rue, se concentra et prononça un grand « Kai. ». Le résultat fut que seulement une partie disparut rendant la demoiselle perplexe et surprise. Chose étrange, les apparitions commencèrent à avancer simultanément chacun vers une porte d'habitation. On aurait dit qu'ils voulaient pénétrer dans les demeures. Le cauchemars était plus intense qu'hier.
Le temps n'était plus à la réflexion mais à l'action. Elle se mit à courir vers le plus proche d'elle qui n'avait même pas fait attention à son arrivée? Alors qu'elle lui décrochait un coup de poing, Aono passa à travers lui comme on passe dans un nuage bien qu'il finit par reprendre sa forme originale avant de continuer son action.

* C'est quoi ce bordel ? *

«Kai ! »

La créature ne disparut pas, elle traversa la porte, provoquant des cris horribles de ces habitants. Elle ne savait pas comment agir, quand elle pénétra dans la pièce, elle vue une famille recroquevillé de peur dans un quoi de la pièce, le fantôme au centre de celle-ci. Elle concentra alors son attention et se rendit compte qu'on pouvait presque voir au travers. Comment faire si elle ne pouvait ni le doucher ni le dissiper ? C'est là qu'elle aperçut un minuscule poing de chakra, le seul point lumineux dans un des ses yeux.
Elle se positionna alors devant lui et prit une profonde respiration, il fallait viser juste. Aono fit sortir du chakra de ses doigts, comme si elle voulait le soigner de ses doigts, aux moments où elle le frappa sur ce point. Aussitôt, l'horreur se dissipa.
En entendant les cris des autres riverains, elle se mit à courir à pleine vitesse pour effectuer le même geste sur plusieurs d'entres eux. Néanmoins, elle était seule contre tous, elle n'y arriverait jamais.
Après ça quatrième victoire, elle se rendit conte que les fantômes ne faisaient rien d'autres que de les effrayer. Elle pensa alors à une diversion et repartit aussitôt vers la maison de Flaora. Devant celle-ci se trouvait une créature qu'elle fit disparaître rapidement mais vit une autre présence dans le maison. Il s'agissait, cette fois d'un individu.
Sans se laisser le temps de reprendre son souffle, elle bondit derrière lui, traversant la fenêtre pour l'assommer d'un coup de poing derrière la nuque. L'homme s'écroula au sol. Immédiatement les cris cessèrent ainsi que les créatures.
Mai fut surpris encore une fois par la rapidité de ce combat.

Le lendemain matin, Flaora reprit ses esprits ainsi que les deux hommes. Il était temps d'avoir une sérieuse conversation. Mai se montra alors particulièrement sérieuse.

-Qui êtes vous ?
-Nous ne dirons rien,.
-Je vais êtres claire, soit vous me racontez tout, soit je vous arrache les bras ou encore, je dit à cette demoiselle de le faire.

A la vue de Flaora, ils prirent peur. Aono en profita pour sortir un kunai,

-Non pitié, pas la fille aux pouvoirs bleus.
-Pouvoirs bleus ? Qu'est ce que ça signifie ? Et vous feriez mieux de parler. Dit Aono
-Nous avons besoin d'elle pour réaliser une prophétie. Elle a les pouvoirs, sans elle nous ne pouvons pas devenir plus fort afin d'obtenir LE pouvoir.
-De quoi s'agit-il ?
-Vous ne pouvez pas comprendre, vous avez du pouvoir vous. Nous, nous ne pouvons exister qu'à travers les pouvoirs bleus de sa famille.
-Donc vous vouliez la capturer pour l'utiliser dans un jutsu afin d'augmenter vos capacités. Donc vous avez amoindrit ses forces en enlevant tout le bétail et en essayant de l'effrayer. Et donc vous tourner autour du village depuis environ une semaine.
-Je ne connais pas de jutsu et nous ne savons pas où vous voulez en venir.
-Nous le verrons bien cette nuit, ma théorie devrait se vérifier. Termina Aono.

Le soleil couché, la cloche sonna et Flaora partit se coucher. Quelques instant plus tard, les yeux des hommes se mirent à briller, les illusions et les créature apparurent en très grand nombre cette fois. Aono décida d'aller voir la jeune fille qui semblait être dans un terrible cauchemar.
Elle sentit une énorme quantité de chakra émanait de le fillette, entourant même les deux convives.
A l'entrée du village, Aono put apercevoir une autre personne qui essayait de se faufiler parmi les illusions. Sans hésitation elle courut se positionner devant lui, en prenant soin d'être le plus discrète possible.

« Je vous attendais. »

L'homme exécuta alors quelques signes, il s'agissait d'une invocation car il se mit à mordre son pouce avant de poser la main sur le sol. Là, quelques loups apparurent. Blancs aux yeux bleus avec une féroce envie de mordre.
Utilisant tout son art pour le combat, Aono réussissait à les repousser les uns après les autres avec à chaque fois une facilité déconcertante pour elle. Comme précédemment, on aurait dit que ni l'invocateur ni les loups n'étaient véritablement formés pour le combat.
Une fois les loups écartés, il commença à fuir mais se fit stopper rapidement grâce à un tacle. Alors que Aono le retenait au sol, un pendentif tomba de sa poche. Une magnifique pierre à la brillance diamant. Cette fois, elle décida de le confronter aux deux autres.

Une fois face à ces acolyte, il comprit qu'il ne pouvait plus rien faire.

« Désolé maître » Disent les deux hommes.

A ce moment là, Aono alla secouer Flaora pour la réveiller. En même temps que la demoiselle sortait de son cauchemar, les illusions disparurent.

« Bon, je vais vous expliquer ce qui se passe. Vous deux, sous les ordres de ce vieil homme, cherchaient à faire en sorte que cette jeune fille dorme le plus possible avec un maximum d'angoisse. Car, elle possède une capacité à pouvoir faire se décupler les jutsus environnant. Cependant, il lui fallait être semi-consciente ou inconscient pour pouvoir l'utiliser sans son approbation, car éveillée, elle n'aurait jamais laissé faire ou, tout simplement, elle en aurait été incapable. Je dirais qu'il s'agit d'un don héréditaire.»

« Don héréditaire ?» Demanda l'un des garçons.

« Vous ne pourriez pas vivre sans moi. » Dit subitement le vieille homme.

« Oh que si, ajouta Aono, en effet, ils possèdent des aptitudes à être ninja, tout comme Flaora, seulement, un ignoble individu comme vous les brides à son propre profit. Vous avez osé harceler une famille pendant des générations pour pouvoir obtenir quelque chose que vous possédez en chacun de vous. Avec de l'entraînement et de la volonté vous seriez capable de faire beaucoup de choses. Mais vous avez préféré détruire une famille en faisant croire qu'elle est maudite, et ce que vous appelez : les pouvoirs bleus, il s'agit du chakra qui coule dans chacun de vous.[/b] »

A ce moment là, les deux jeunes garçons lancèrent un regard noir et meurtrier à leur miteux maître. Ils commencèrent à se rendre compte de la supercherie qu'il vivait jusqu'alors.
Aono sortit le médaillon et le brandit devant elle.

- Est ce que quelqu'un peu me dire ce que c'est ?
- Ne touchez pas à ça petite folle. Cria le vieille homme, les yeux plein de désespoir.
-Le vieux nous a dit qu'il s'agissait de la pierre des pouvoirs, qu'avec elle, on pourrait toujours retrouver cette famille ... euh ... et qu'il fallait la mettre en contact avec pour posséder à tout jamais un immense pouvoir.

Sans la moindre hésitation, Aono jeter l'objet au sol et le fracassa d'un coup de pied. Le bruit soulagea à la fois Aono ainsi que Floara et son grand père.

"Maintenant, il est temps de rendre le bétail, ensuite, je vais envoyer un message à WoS pour faire venir une escorte qui vous amenera devant le Conseil où vous serez jugés. Je pense que les garçons auront quelques travaux d'intérêt général, cependant, vieil homme, vous risquez la prison.[/b]"

Flaora couru pour prendre Aono dans ses bras, en plus d'avoir réussit une sombre affaire, elle eut un cadeau immense :

"Merci beaucoup Aono !" Dit Flaora.

J'espère que l'histoire vous plait lol

Mission très agréable à lire et je suis étonné de voir tant d’imagination .Ton récit fait limite peur par contre XD



Encore bravo



Tu mérite donc encore une fois tes points NDT.

Merci beaucoup, ça m'a fait plaisir de l'écrire !

Mais il ne faut pas avoir peur, c'est pas pour de vrai XD