[Mission spéciale]

Rang A:
Lieu: Forêt
Mission: Affronter les ennemis
Obligation: 80 lignes
Récompenses: 40 pts NDT

La tigresse gisait sur le flanc, au fond de la fosse; un long pieu en bambou planté dans le sol lui transperçait la cuisse. Un deuxième pieu dépassait de son abdomen et restait obstinément debout pendant que la peau de son ventre montait et descendait sur le bambou à chaque fois qu'lle changeait de position ou inspirait profondément. Elle avait aussi la pointe brisée d'une lance plantée dans l'épaule.
Sans signe avant-coureur, un petit homme plongea soudain la tête la première dans la fosse, les bras tendu devant lui. La tigresse rugit de colère et pencha la tête en arrière, bien décidée à attrapper quelque chose avec ses puissantes mâchoires. Quand elle sentit la manche du petit homme lui frôler la truffe, elle croqua de toute ses forces. Il y eut un énorme CRAC! et le petit d'homme se tordit de douleur en l'air. Son bras se détacha de son corps et se brisa en mille morceaux. Deux lourds pieds nus atterrirent brutalement sur la cage thoracique de la tigresse et, en prenant appui sur ses côtes, le petit d'homme repartit dans les airs. Pendant tout ce temps, il n'émit pas un seul son. C'était bizarre ça. Elle ne comprit pourquoi que lorsqu'il fut arrivé à mi-distance du bord de la fosse. Elle ne lui avait pas arraché un membre. C'était une sorte de branche d'arbre qu'elle avait réduit en miettes. Elle rugit en soulevant tout son corps du mieux qu'elle put, sortit ses griffes monstrueuses et donna des coups de pattes vers le petit homme qui s'éloignait dans les airs. Cette fois, il poussa un cri de douleur.

Leiting atterit comme un crapaud de l'autre côté de la fosse. Il fit deux bonds successifs pour s'en éloigner. Chaque fois qu'il poussa sur ses jambes, il sentit une brûlure dans son dos. Il se redressa et se retourna pour inspecter les dégâts. Le bout des griffes du tigre, qui étaient comme des dagues, avait laissé un trou béant dans le dos de sa tunique et son pantalon, et lui avait éraflé la peau. Il n'avait pas l'air de saigner, mais c'était difficile à dire - il ne pouvait pas se retourner complètement. En s'étirant et en se contorsionnant dans tous les sens pour essayer de terminer son inspection, Leiting s'aperçut que les chasseurs, de l'autre côté de la fosse, riaient aux éclats. Il les fusilla du regard.
-Le crapaud de fer sauver des griffes de la mort par le fond de son pantalon! gloussa le premier chasseur. Elle est bonne, celle-là.
Leiting se tut, tout en les regardant, l'air menaçant.
Les chasseurs échangèrent un coup d'oeil, un masque d'incédulité sur le visage. Le premier planta violemment la pointe émoussé de sa lance dans le sol et se mit en marche vers Leiting, de l'autre côté de la fosse. Voyant cela, le seigneur qui se tenait derrière les chasseurs prit la parole:
-ARRETEZ! Ne faites pas un pas de plus. S'il vous plaît.
Le premier chasseur s'immobilisa . Le seigneur se tourna vers son fils, à côté de lui.
-Ne laisse pas ce bébé tigre s'échapper. Compris?
Le garçon hocha calmement la tête. Ensuite, le seigneur se tourna vers Leiting.
-Excuse-moi jeune ninja. Pour qui vous prenez vous au juste, pour avoir cette attitude face à ces hommes? Vous devriez traîter vos aînés avec respect.
-Je n'ai aucun respect pour les hommes de cette espèce, railla Leiting. Ou de la vôtre. En fait, je suis certain d'avoir encore moins de repect pour vous.
-Pourquoi dis-tu des choses pareilles?
-Pourquoi? Parce que vous avez l'intention de tuer ces tigres! Voilà pourquoi! Et parce que vous poussez votre fils à commettre un geste qui lui répugne. Qu'est-ce qu'il lui a fait, ce bébé tigre? Rien du tout! Pas plus qu'à vous ni à qui que ce soit d'autre!
-Ce n'est pas ce que le bébé tigre a fait qui pose problème, répliqua le seigneur, mais ce qu'il pourrait faire.
-Ce qu'il pourrait faire? répéta Leiting. C'est de la folie!
-Vous ne comprenez pas jeune homme. Si vous vouliez seulement...
Leiting en avait assez entendu. Avec un rugissement, il courut droit vers la fosse, et, quand il arriva au bord, bondit haut dans les airs. Il atterit largement de l'autre côté et pivota pour se mettre face à son adversaire le plus proche - le deuxième chasseur. Il se tenait à quelques pas de lui, armé d'une lance.
Du coin de l'oeil, Leiting vit que le premier chasseur avait couru de l'autre côté de la fosse. L'homme s'avança jusque au bord, saisit sa lance à deux mains, et la brandit comme il l'avait fait plus tôt. La tigresse rugit encore et leva la tête, en montrant les dents.
-Qu'est-ce que vous faites? s'écria Leiting.
-Toi, le ninja, occupe-toi de tes affaires, dit l'homme. Cette chasse ne te concerne pas.
-J'en fais mon affaire, dit Leiting.
-Alors tu vas le regretter, répondit le chasseur déterminé.
Il planta sa lance dans le cou massif du tigre. L'animal cessa de rugir.
Dans la tête de Leiting, quelque chose se brisa. Le monde devint noir devant ses yeux, et ses oreilles le fermèrent à tout ce qui l'entourait. Pendant le restant de sa vie, il n'arriverait jamais à se rappeler tout ce qui arrivera ensuite. Pendant le restant de leur vie, les autres ne l'oublierait jamais, eux.
Leiting attaqua à la vitesse de l'éclair. Il bondit si rapidement vers le deuxième chasseur que ce dernier n'eut que le temps de tendre sa lance devant lui, parrallèle au sol, avec les deux mains. C'était une pitoyable tentative de manoeuvre défensive. Leiting plia les coudes et ramena les deux mains vers sa poitrine, les poignets en avant. Il écarta les doigts et les plia comme des pattes griffues, puis expira avec force en projetant ses deux mains vers l'avant, côte à côte. Ses paumes rencontrèrent la hampe de la lance en son milieu, au plus fort de l'impact; elle se brisa en deux. Ses mains en position aggressive continuèrent leur trajectoire et agrippèrent puissamment la gorge du chasseur, tandis que son poids et son élan les envoyaient tout les deux rouler par terre. Leiting détacha la main droite - sa main la plus puissante - et ferma le poing, qu'il écrasa dans la tempe de son adversaire, l'assommant sur le coup. Puis il se tourna vers le premier chasseur.
L'homme tira d'un coup sec pour extraire sa lance du tigre, la pointe métallique dégoulinant de sang, et contourna la fosse en courant vers Leiting. Le ninja bondit sur ses pieds, prit une moitié de la lance brisée du deuxième chasseur dans chaque main et courut à la rencontre de son nouvel adversaire.
A trois pas de lui, le premier chasseur bondit haut dans les airs. C'était une erreur. Resté bien en équilibre sur le sol, Leiting remonta les coudes en arrière jusqu'aux oreilles, puis planta les deux moitiés de la lance en bois dans l'entrejambe du premier chasseur. Les yeux exorbités, l'homme hurla en relevant les genoux pendant qu'il était encore en l'air. Il retomba sur le flanc, paralysé. Leiting était sur le point de reprendre l'attaque quand il entendit la voix du seigneur:
-Ce n'est pas grave mon fils, disait-il. Je comprend tes réserves. Détourne-toi si tu veux.
Le jeune homme s'écarta de son père et croisa le regard de Leiting. En le fixant froidement, Leiting lâcha les moitiés de la lance et ramassa l'autre lance, entière, tachée de sang, que le premier chasseur avait laissé tomber à côté de lui en s'écroulant au sol. Le jeune homme cria:
-Papa!
Leiting parcouru rapidement la distance qui le séparait de l'endroit où il voulait être. En tenant la lance à deux mains, il en plongea la pointe émoussée le plus fort qu'il put dans l'oreille gauche de ce dernier. Il tomba à genoux et sa tête s'affaissa. Du sang se mit à couler de son oreille. En voyant son fils s'effondrer, le seigneur perdit ce qui lui restait de sang-froid.
-Allez-vous en, ninja diabolique! hurla-t-il. J'espère que vous vous êtes senti puissant en attaquant mon fils désarmé!
Ses paroles ramenèrent Leiting à la raison. Etourdi, il regarda le bébé tigre s'enfuir.
-Regardez! repris le seigneur. Vous avez obtenu ce que vous vouliez! Le bébé tigre est libre! Maintenant, laissez-moi m'occuper de mon fils.
Leiting ne savait pas quoi dire.
-Je pose mon arme, continua le seigneur en couchant la lance décorée quil avait prise à l'enfant. S'il vous plaît, laissez-nous en paix. Je ne sais pas où vous avez appris une telle brutalité mais, là d'où je viens, on prend soin les uns des autres. On ne se bat pas. Maintenant, je souhaite m'occuper de mon fils. Allez-vous me laisser faire?
Il parlait d'une voix forte, mais ses yeux trahissaient de la faiblesse. Ne sachant pas trop ce qu'il devait dire ou faire, à présent, Leiting décida d'avoir recours à sa tactique habituelle en cas de doute. Il déguerpit.

Rang B:
Lieu: Forêt
Mission: Retrouvez le Tigre
Obligation: 60 lignes
Récompenses: 30 pts NDT

Leiting se pencha au-dessus d'un bassin d'eau de source, claire et transparente, et tourna la tête pour examiner son reflet. Il était concentré sur l'exercice quand il entendit des froissements dans les broussailles, près du bord. Pris au dépourvu, il glissa sur une pierre moussue et s'écroula dans l'eau, avec force éclaboussures.
Pour rester aussi discret que possible, Leiting se tourna sur le ventre et s'immobilisa. Seule sa tête était visible à la surface de l'eau. Un léger mouvement dans les broussailles attira son regard. Il avait du mal à distinguer nettement celui qui l'observait. Enfin il découvrit que c'était le bébé tigre.
-Qu'est ce que tu regardes? lança-t-il avec colère en se relevant, certain qu'il allait faire fuir l'animal.
Mais le petit tigre inclina la tête d'un air interrogateur, l'oreille tendue.
-Regarde ce que tu m'as fait faire! Mais vêtements n'avaient même pas eu le temps de sécher après mon séjour dans cette jarre stupide la nuit dernière, et maintenant les rouleaux aussi sont trempés!
Le tigre pencha la tête de l'autre côté.
-Je te sauve la vie, et c'est comme ça que tu me remercies?
Le tigre s'approcha un peu plus de l'eau et Leiting remarqua pour la première fois deux grandes tâches rouges vifs sur les flancs de l'animal. C'était clairement du sang, et cela ne présageait rien de bon. Les blessures infligées par la lance devaient être profondes si le bébé tigre saignait encore. L'animal fit encore un pas vers le bassin, en chancelant légèrement, et baissa la tête pour boire.
En le regardant laper lentement l'eau, Leiting se demandait se quoi se nourrissait l'animal. Lui-même n'avait rien avalé depuis le dîner la veille au soir et il avait une faim de loup. Maintenant qu'il avait put étancher sa soif avec l'eau de la source, il avait besoin de trouver à manger. Peut-être que les chasseurs avaient un camp et qu'ils y avaient laissé de la nourriture. Leiting décida de le chercher.
Après quelques contorsions de plus, il eut la certitude quela longue éraflure infligée par la tigresse n'était pas infectée. Il se trempa les fesses dans l'eau fraîche et se tortilla pour rincer la blessure au cas où, puis revint en pataugeant sur la terre ferme.
Le ninja frémit. C'était la saison des fleurs de prunier, et il faisait frisquer. Mais, au moins, le temps allait se réchauffer, de jour comme de nuit. Si ç'avait été la saison des prunes qui tombent, Leiting n'aurait eu devant lui que la perspective de jours de plus en plus froids et de nuits glaciales. Il adressa un signe de tête au bébé tigre et repartit vers la clairière où il avait rencontré les chasseurs. Curieusement, le petit tigre le suivit de son pas mal assuré. Intrigué, Leiting l'appela plusieurs fois, mais l'animal refusait se s'approcher davantage de lui. A chaque pas, il trainait même de plus en plus loin derrière. Leiting ne tarda pas à abandonner.
Quand il retrouva la grande clairière, le bébé tigre avait disparu. Il avait dû partir de son côté. Ou peut-être refusait-il de s'approcher de sa mère morte dans la fosse. Leiting décida d'éviter le trou lui-aussi.. Il avait déjà bien assez de mauvais souvenirs.
En inspectant la clairière, il trouva le sachet d'herbes antiseptiques que le premier chasseur avait abandonné pendant leur combat. Leiting le ramassa. Il arpenta encore la clairière, mais ne trouva rien d'autre.
LEiting se mit à chercher l'éventuel camp des chasseurs, mais il senti comme un appel. Il ferma les yeux. Cela semblait être quelqu'un qui l'appelait, derrière lui. Il n'eut pas alors besoin de revenir très loin en arrière pour trouver le tigre affalé sur le sol de la forêt. Pantelant, l'animal avait les yeux révulsés. Leiting s'approcha prudemment, mais il devint presque immédiatement évident que cette précaution n'était pas nécessaire. Le tigre ne semblait pas remarquer sa présence. Il prit le sachet d'herbes antiseptiques et se mit à travailler les herbes qui se trouvaient dedans. Puis il plaqua la pâte cicatrisante sur le tigre. La première blessure panser, les halètements du tigre ralentirent, jusqu'à s'arréter complètement. La deuxième blessures panser, les yeux du tigre redevinrent normaux. Le petit tigre regarda Leiting fixement, comme s'il essayait de lui dire quelque chose. Leiting s'approcha, leurs nez se touchaient presque. La langue râpeuse du bébé tigre sortit lentement de sa gueule et Leiting y vit une fine ligne de sang couler paresseusement d'une petite coupure, prêt de l'extrémité. Il fit de son mieux pour ne pas broncher quand la langue rugueuse glissa sur sa joue droite, déchirant une petite partie de sa longue entaille ouverte par le fouet métallique de Ryu. Au fond de son coeur, Leiting comprit que la façon dont le bébé tigre avait manisfesté sa gratitude faisait d'eux des frères de sang. Le tigre semblait le savoir, lui aussi. Il cligna trois fois des yeux, rapidement, puis ferma les paupières et s'assoupit.
Leiting ne pouvait se résigner à laisser le bébé tigre seul ici. Il décida alors de le transporter avec lui. Il commença par prendre les pattes arrière du tigre, ce dernier ne broncha pas. Alors Leiting le souleva, le mit sur son épaule, puis se redressa.
Le petit tigre se révélait plus grand de près qu'il ne le paraissait plus loin, mais il était plus léger que Leiting ne l'aurait cru. Le ninja n'eut aucun mal à le transporter jusqu'à la clairière où se trouvait la fosse. Là, il marcha en cercles concentriques pour repérer des traces de chasseurs, et finit par en trouver deux séries: une vieille piste qui menait à la clairière, et l'une plus fraîche, qui en partait. Leiting choisit la plus ancienne et la rpit en sens inverse. Au bout d'un certain moment, le ninja et le tigre tombèrent sur un camp désaffecté, dans un espace herbeux. En quittant la fosse, manifestement, les chasseurs avaient regagné directement leur village, sans passer par leur camp. Ils n'y avaient laissé qu'un feu fumant.
Mais les braises rougeoyantes donnèrent une idée à Leiting. Il posa le tigre endormi dans l'herbe moelleuse, près du feu, et explora les alentours jusqu'à ce qu'il ait récolté assez de bois sec pour ranimer le feu. Le tigre et lui ne pourraient peut-être pas manger tout de suite, mais, au moins, Leiting aurait la possibilité de se sécher et tout deux pourraient se reposer un peu. Après avoir rallumer le feu, il tendit ses vêtements pour les faire sécher. Puis il déroula les rouleaux, en sens inverse pour ne pas qu'ils se réenroule à nouveau, afin de les faire sécher eux aussi. Leiting avait une folle envie de les regarder un peu, mais il avait vraiment besoin de se reposer, il aurait le temps de les étudier plus tard.
Après avoir effectué toutes ses tâches, Leiting s'étendit près du bébé tigre. Il éprouvait un profond sentiment d'affection. Il se rendait compte qu'ils avaient beaucoup de points en communs. Le principale: il était tout les deux orphelins, sans famille. Tous les deux seuls.
Le ninja se rappelait des paroles du grand maître: chercher des personnes au coeur pur. Si les chasseurs avaient le coeur pur, ils lui donneraient à manger, ou lui indiqueraient où se rassasier... Oui, Leiting avait à ce point faim.
Roulé en boule près du feu, à côté de son nouveau frère de sang, il s'endormit.

Rang D:
Lieu: Forêt
Mission: Trouver de la nourriture
Obligation: 20 lignes
Récompenses: 10 pts NDT


Rang C:
Lieu: Forêt
Mission: Ecouter la conversation sns se faire repérer
Obligation: 40 lignes
Récompenses: 25 pts NDT


Rang C:
Lieu: Forêt
Mission: Lancer la conversation pour s'excuser
Obligation: 40 lignes
Récompenses: 30 pts NDT

-Viens! dit le Leiting au bébé tigre. Le soleil va bientôt se coucher.
Le tigre ne bougea pas. Il regardait fixement le sentier.
Leiting grogna.
-On doit continuer à avancer. Je sais que tu es épuisé, mais notre sieste a duré beaucoup trop longtemps.
Le tigre leva le museau.
-Pourquoi tu me dédaigne? Si tu...
Leiting se tut en percevant l'odeur lui-aussi. ça sentait les ordures. Et s'il y avait des ordures, il y avait des humains.
-Allons-y! chuchota Leiting. Je sais que ça pue, mais peut-être qu'on aura de la chance et qu'il y aura des restes tout frais. Je meurs de faim!
Les oreilles du tigre se redressèrent brusquement. Puis Leiting entendit quelque chose à son tour. Des voix. Le tigre gronda.
-Chut! murmura Leiting en quittant le sentier.
Il fit quelques pas vers les voix et jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule: le bébé tigre était toujours assis au milieu du chemin. L'animal le regardait fixement; il cligna des yeux trois fois de suite, puis tourna les talons et repartit dans ils étaient venus.
Leiting soupira. Il était déçu, mais il comprenait. Le bébé tigre ne voulait rien avoir à faire avec les chasseurs qu'ils suivaient. L'animal lui manquerait. Leiting espérait quand même revoir un jour ce frère de sang.
Le ninja ajusta sa tunique et se mit à quattre pattes. Sentant un courant d'air le parcourir dans le dos, il baissa la tête. "Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça?" songea-t-il. Il remit en place du mieux qu'il put son pantalon déchiré et s'avança vers les broussailles, en se guidant à l'odorat.
Au bout d'un moment, il atteignit un énorme tas d'ordures. Les voix venaient de l'autre côté. Cette décharge était cinq fois plus grande que celle de Shaolin, leurs ordures se composaient essentiellement de pelures et de légumes. Leiting se demanda ce qu'on avait jeté sur ce tas-là. Il doutait de pouvoir manger quoi que ce soit sans vomir, parmis ce qui avait été abandonné ici, même si les restes paraissaient frais.
Il s'agenouilla deriière un gros arbre en se pinçant les narines. De l'autre côté du tas, deux hommes bavardaient. L'un d'eux croqua dans quelque chose. Une pomme, d'après le bruit.
-Quel dommage de gaspiller toute cette bonne nourriture, marmonna l'homme, la bouche pleine. Mais qu'est-ce qu'on pourrait faire d'autre? Il nous a dit de la jeter, alors on est obligé de la jeter. Je ne vais pas discuter avec lui.
-Moi non plus, moi non plus, dit le deuxième homme. Jetons ça, jetons ça.
Derrière son arbre, Leiting se redressa en position accroupie et sortit la tête sur le côté.
-Ouais, reprit le premier homme en mastiquant, pas la peine de lui retourner le couteau dans la plaie. A sa place, j'aurais annulé la fête, moi aussi. Tu imagines, voir ton fils unique se faire attaquer sans raison par un cruel ninja assassin? En plus de tout ce qui déjà passé...
-Oui, oui, répondit le deuxième homme. C'est très vrai, c'est très vrai.
Le premier homme avala sa bouchée, puis en croqua une autre.
-ça n'aurait pas pu tomber sur un garçon plus gentil, marmonna-t-il. Il paraît qu'il est sourd de cette oreille là à présent. Tu imagines?
-C'est terrible, c'est terrible, dit le deuxième homme.
Leiting ouvrit de grands yeux, il sortit discrètement de sa cachette derrière l'arbre et contourna le tas.
-Oui, c'est sûr c'est terrible, dit le premier homme en avalant. A ton avis, ce ninja assassin pourrait-il être un ami du colonel Ryu? J'ai entendu dire que Ryu était un ninja lui aussi, et je sais de source sûr que c'est l'être le plus malfaisant à avoir mis les pieds dans la région depuis des générations.
-On ne sait jamais, on ne sait jamais, dit le deuxième homme.
-Je parie qu'ils sont amis. Ce ninja assassin essaie sans doute de se tailler un réputation comme Ryu. Où va le monde? Je ferai n'importe quoi pour stopper le colonel Ryu. C'est un scélérat.
-C'est vrai, c'est vrai.
Leiting s'empourpra. Il n'arrivait pas à croire ce qu'il venait d'entendre. Furtivement, il termina de contourner le tas.
-Bon, tu es prêt à m'aider à jeter ça? J'ai des choses à faire et ...
Leiting s'approcha des hommes. Il fallait qu'il dise quelque chose.
Le premier sursauta et lâcha sa pomme. Elle atterit dans une grande charrette qui débordait de victuailles.
-Qui... Qui ... Qui êtes-vous? bafouilla-t-il en fixant la tunique de Leiting d'un air effaré.
Leiting jeta un coup d'oeil à la charrette, puis regarda l'homme dans les yeux.
-Je suis Leiting. Je suis là pour présenter mes excuses. N'ayez pas peur.
Le regard de Leiting revint la charrette, puis le ninja se concentra sur le deuxième homme, qui se mit à danser d'un pied à l'autre.
Leiting s'éclaircit la gorge.
-JE suis le ninja qui a attaqué le garçon, mais je ne suis pas un cruel assassin et je ne suis pas un ami de Ryu. Je peux le prouver.
-C'est pas grave! C'est pas grave! s'écria le deuxième homme en reculant.
-Je ne vais pas vous faire de mal, assurant Leiting en levant ses mains désarmées au-dessus de la tête. S'il vous plaît écoutez moi. J'ai attaqué le garçon et les chasseurs dans la forêt, parce que j'étais en colère. J'étais fâché qu'ils aient tué une mère tigre. C'était une grosse erreur de frapper le jeune homme; je viens présenter mes excuses. Si vous voulez bien avoir la gentillesse de me conduire à lui, je vous en serai très reconnaissant. Si reconnaissant que je vais partager un secret avec vous. Non seulement je ne suis pas un ami de Ryu, mais je veux carrément le mettre hors d'état de nuire. Et je viens d'avoir une idée pour y parvenir. Vous comprenez, j'ai en ma possession une chose qu'il veut récupérer par-dessus tout. On pourrait l'utiliser comme appât pour lui tendre un piège. Qu'en pensez-vous?
L'homme ne répondit pas, Leiting se tourna vers l'autre.
-Euh... D'habitude, on ne me laisse pas penser, par ici, répondit le premier homme. Le gouverneur, en revanche... il est très doué pour la réflexion. Je vous propose qu'on aille le chercher, mon ami et moi. Vous pouvez attendre ici, j'ai remarqué que vous regardiez avec attention la nourriture. Servez-vous si vous voulez. Vous pouvez même tout manger. On allait la jeter de toute façon.
Leiting se pencha vers la charrette et en eut l'eau à la bouche.
-Vous êtes sûr?
-Absolumment! Prenez votre temps. Profitez-en. Il nous faudra un peu de temps pour trouver le gouverneur et le ramener ici. Détendez-vous. Je regrette juste de ne pas pouvoir vous offrir de boissons.
-C'est trop aimable à vous, dit Leiting de sa voix plus polie. Je vous en pris, ne vous en faite pas pour les boissons. Vous êtes déjà trop généreux. Je ais attendre votre retour ici.
-Bonne idée, bonne idée, conclut le deuxième homme en hochant la tête. Nous allons revenir, nous allons revenir.
Les deux hommes partirent vivement vers le village.
Fier de lui, Leiting marcha la tête haute jusqu'à la charrette. Il s'était montré d'une politesse parfaite, et y avait gagné un bon repas et un rendez-vous avec le gouverneur. Quelle chance! Qui aurait pu imaginer qu'il habitait justement dans ce village là? Si Leiting arrivait à mettre le gouverneur de son côté, il serait sûr d'obtenir le pardon du seigneur et son fils. De plus, si le gouverneur avait la même opinion que lui et des deux hommes concernant Ryu, Leiting pourrait lui demander de l'aider à lui tendre un piège.
Tout en se délectant de sa bonne fortune, Leiting repensa au bébé tigre. Si seulement il était resté avec lui! Ils auraient pu profiter ensemble de ce merveilleux repas.
Il fouilla dans la charrette et son coeur se gonfla de joie. Elle était pleine de mets délicats qu'il rencontrait rarement: boeuf, porc, agneau, canard, oie, poisson et mieux encore: poulet. Leiting commença à manger.
Un long moment s'écoula, et Leiting avait terminé près de la moitié de la nourriture entassée dans la charrette quand il entendit une brindille craquer derrière un tas d'ordures. "Est-ce que ça pourrait être le bébé tigre?" se demanda-t-il. C'était forcément lui! Les villageois seraient arrivés de l'autre côté. Leiting était si content qu'il faillit en lâcher ses poulets rôtis - il en avait un entier dans chaque main. Repu, il contourna lourdement la décharge pour partager son butin; il guetta d'un oeil la lisière des arbres, en quête du bébé tigre, et garda l'autre sur les deux poulets rôtis. Il aurait dû garder les deux yeux sur la lisière des arbres. Le temps qu'il remarque le filet, il était trop tard.

Mission de rang D:
Lieu: place du village
Nature: Ne vous laissez pas dominer par les villageois, rester fier.
Obligation: 20 lignes
Récompense: 10 pts NDT.

Leiting était enfermé dans une cage, au milieu de la place du village. La place était entouré par de nombreuses maisons en bois. Le sol de cette place principale était recouvert par du sable et des pierres par ci par là. Une foule d'enfants et de parents était présente et faisait la queue pour le voir. Il voyait défilé de nombreuses personnes, le regardant d'airs hautains ou méchants, remplies tous de haine. De jeunes enfants lui crachaient dessus, des femmes le regardaient comme un animal en cage, des hommes semblaient voulor le passer à tabac, des vieillards même agitaient n'importe quoi au-dessus de leurs têtes ou sur la cage pour essayer de faie peur à Leiting. Seules les jeunes femmes avaient semblé avoir de la compassion pour le ninja de Kiri no kuni, surtout lorsqu'elles apercevaient ses yeux perdus. Un jeune homme, vingt ans sans doute, s'approcha à son tour. Puis, d'une voix plein de ressentiments, s'adressa à Leiting en lui faisant comprendre qu'il était un monstre sanguinaire. Ce jeune homme se nomait Ma. De colère, il prit une pierre dans ces mains, et fit comprendre à Leiting qu'il lui enverrai en pleine figure si ce dernier osait encore soutenir son regard à lui ou à une autre personne. Leiting ne baissa pas les yeux. Alors Ma se pencha en arrière et, prenant son élan, envoya de toute ses forces la pierre en direction de Leiting. Le ninja leva le bras droit et attrapa au vol la pierre, une fraction de seconde avant qu'elle ne lui fracasse le crâne. Et pendant ce mouvement, Leiting garda les yeux fixès sur Ma, le menton droit, perpendiculaire au sol. Ma s'énerva de plus belle. Il ramassa plusieurs pierres à ces pieds et les envoya avec la même violence sur Leiting. Ce dernier gardait toujours les yeux rivés sur Ma, et sa main gauche posé sur son genoux, sa main droite rattrapait toutes les pierres, son bras bougeait si vite qu'il paraissait flou. A la fin de l'exercice, Leiting avait récupéré toutes les pierres, sans dommages reçus. Ma était émerveillé mais aussi très énervé. Il commença par s'approcher de la cage, il tournait autour, le ninja le suivit un instant, puis ne faisait plus que le suivre du regard. Puis, lorsque Ma vu qu'il avait perdu la concentration de Leiting, il se rapprocha vite, armant sa jambe pour donner un terrible coups dans le dos de Leiting, quand, tout à coup, une voix tonitruante s'éleva en criant STOP! Tous s'arrétèrent de parler, murmurer ou crier, même Ma s'était arréter, les yeux en direction de la voix, la bouche grande ouverte.

Mission de rang D:
Lieu: place du village
Nature: Parlez au seigneur, essayez de le soudoyer pour combattre Ryu, si ce n'est pas possible, essayez d'en savoir plus sur leurs relations, Ryu, les rouleaux,...
Obligation: 20 lignes
Récompense: 10 pts NDT.

C'était le seigneur, celui qu'il avait vu dans la forêt avec les chasseurs, et c'est son fils que Leiting a blessé si sévèrement durant sa perte de contrôle. Tout semblait être perdu pour le ninja, tout semblait s'écrouler, son corps ainsi que son esprit. Ma s'agenouilla à l'approche du seigneur, il espérat expliquer ses actions. Le seigneur n'en avait que faire, il venait de les voir. Mais il demanda à Ma de s'occuper de son fils, mal en point, qui se tenait courbé, près de lui. Ma accepta aussitôt, et pris son fils sous son bras et l'emmena un peu à l'arrière. Le seigneur se tourna vers la foule, leva ses deux bras en l'air, et s'exclama de la trop grande curiosité des villageois. Il leur demandait promptement de quitter la place, et de reprendre leurs vies normales, qu'ils n'avaient rien à faire ici, surtout de regarder un animal en cage: Leiting.
Le seigneur se tourna vers le ninja. Il le regarda comme si c'était une bête, il ne lui parlait pas mieux de toute façon. Il lui demanda le pourquoi de sa venue ici. Leiting répondit aussi sec, c'était pour s'excuser. Le seigneur n'en pri pas mot, et ironisa ses paroles. Pourquoi venir s'excuser. Leiting continua, mais sa voix perdait de son assurance. Il affirma que ça soulagerait sans doute son fils... Le seigneur rit à tue-tête. Et ça soulagerait son fils? De ses blessures ? De sa cicatrice morale? Le ninja continua, il était aussi venu pour se soulager lui-même. A ce moment, le seigneur acquieça les paroles de son interlocuteur. Leiting reprit en disant qu'il avait entendu les gardes parler prèsde la décharge. Et qu'ils voulaient se débarrasser de Ryu. C'était son but aussi. Il avait un plan. Avec les rouleaux, ils pourraient s'en servir comme appâts, ... Le seigneur lui coupa la parole. Il ne lui permettait plus de parler. Puis il lui dit qu'il avait déjà envoyé des messagers pour Ryu, et qu'il lui avait promis les rouleaux. Et c'était un homme de parole.
Quoi! s'exclama Leiting, il sauta sur les barreaux, les empoignant à deux mains. Il insulta le seigneur de détraqué. Ce dernier le regarda si méchamment que Leiting s'excusa aussitôt se rappelant de l'importance de cette personne, et de son rang. Le seigneur expliquait que Leiting avait été dangereux pour lui et ses hommes, qu'il en avait meurtri plus d'un aini que son fils, qu'il avait volé des objets de valeurs, les rouleaux, qui appartenaient à Ryu. Et que ce dernier, rendant compte au seigneur, et le servant fidèlement, se voyait avoir toute la gratitude de celui-ci. Et qu'il a promis qu'il redonnerait à Ryu les rouleaux, et que ta capture avait été demandé directement par Ryu. Tout ceci en faisait un grand homme, et que ses volontés seraient et étaient respectés.

Mission de rang D:
Lieu: place du village
Nature: Essayez d'avoir un dialogue avec qui que ce soit, il faut sauvez ta tête.
Obligation: 30 lignes
Récompense: 15 pts NDT.

Non! s'écria lamentablement Leiting, le seigneur ne pouvait pas faire ça, et il le lui cria. Il lui expliqua même que ls rouleaux avaient été dérobés par Ryu lui-même. Volés au monastère de Shaolin, son monastère, après avoir tué de nombreux moines, Ryu ne méritait pas tant d'idolations et de ferveur. Mais le seigneur tourna les talons, et répliqua qu'il n'en avait rien à faire. Seul ses contrées, ses campagnes et ce qui s'y passait dessus l'intéressait, et non pas le reste, comme le monastère de Shaolin. Il retrouva son fils, puis se dirigea vers la sortie de la place. Leiting gémissait, pleurait qu'il avait encore des choses à dire, ... mais personne ne l'écouta. Lorsqu'il ne vit plus le seigneur et son fils, il se laissa glisser contre les barreaux de la cage, il s'écroula par terre, à genoux. Ses yeux n'avaient même plus la force de rearder qui que ce soit, il regardait dans le vide, entre ses genoux. Il resta ainsi tout le reste de l'après-midi.
Puis, la nuit tombé, il crut avoir des hallucinations, peut-être que son esprit lui jouait des tours... Mai là non, ça venait de se reproduire: un énorme panier à riz semblait se déplacer. Puis il se leva! Et un homme assez costaud enleva le vieux panier à riz de sa tête, qui recouvrait jusqu'à ses épaules. Leiting comprit que cette homme s'était assis là plus tôt, et qu'il se protégeait ainsi de la rosée du matin. Leiting ne l'avait ps remarqué avant, mais une lueur dans son coeur s'éteignit aussi vite qu'elle en s'alluma. Le costaud chancela légèrement. De longs paquets de cheveux noirs agglutinés, lui tombaient dans le dos et la figure, s'emmelant dans s longue barbe hirsute. Son pantalon et sa tunique étaient répugnants. Il leva ses gros bras et s'étira en baîllant. Puis, il s'approcha de la cage en titubant. Il était saoul en vérité. Il se planta devant la cage de Leiting, penchant en avant puis en arrière. Il entama la discussion en demndant à Leiting comment il se nommait. Le ninja ne lui répondit pas. Une longue discussion commença, Leiting ne comprenait pas ce que ce vieil ivrogne venait faire ici. L'homme justement questionnait de plus en plus Leiting. Il ne répondait toujours pas où sinon avec d'autres questions et sur un ton méprisant et ronchon. Le vieillard lui demanda pourquoi il était si enclin à ne pas répondre. Et Laiting en avait marre de ces phrases à la noix qui lui paraissaient être celles du grand maître. Il lui demanda justement pourquoi il parlait comme un moine. Le vieux reprit aussitôt en disant qu'il faisait peut-être parti d'un monastèr. Leiting rit aux éclats, comment un ivrogne comme lui pouvait être un moine ninja? Et il allit lui dire qu'il faisait parti du temple de Shaolin, seul côté célèbre de la monastique Shaolin ? Lui venait de Shaolin du Sud, un monastère secret, renfermé sur lui-même, mais Le temple de Shaolin du Nord, connu de tous comme Shaolin, le temple si célèbre,... c'était connu de tout le monde, même un ivrogne comme lui en aurait entendu parler, et qu'estèce qu'il en connaissait de ce temple de Shaolin d'ailleurs ? L'ivrogne répondit sans tarder: ces moines n'attaquent pas les villageois d'habitudes. Cette réponse mit Leiting hors de lui, il n'avait pas fait exprès, c'était un accident,... S'en suivit alors encore plusieurs tirades des deux protagonistes qui philosophaient sur l'évènement entre Leiting et le seigneur, et pourquoi il avait été bête de ne pas avoir écouté les chasseurs avant de leurs foncer dessus et le fait que le seigneur a été bête de ne pas écouter Leiting, bref, qu'il faut écouter,...

L'ivrogne lui dit alors de l'écouter, et Leiting, calmé, se mit à l'écouter attentivement.
Leiting appris ainsi que ce tigre avait tuéla femme du gouverneur.
Le tigre a attaqué cette femme alors qu'elle et sa famille se promenait à la lisière de la forêt. Le tigre l'attaqua et l'emmena dans sa gueule. Le seigneur a couru après et réusii à lui planter la lance dans l'épaule. Le tigre lacha sa femme. Mais son esprit état définitivement prisonnier dans la forêt: elle était morte. Et le seigneur ne voulait pas prendre de risque, un tigre qui a gouté à la viande humaine, y retournera à coups sûr selon toute probabilité. Il n'ait donc pas reparti par vengeance tué ce tigre. Et ce jeune homme que tu as blessé, c'était sa mère que le tigre tua. Leiting, après toutes ses vérités, eut la gorge noué. Tout ce qu'il avait englouti avant retournait son estomac. Il tomba, toussa et toussa encore. Sa vue se brouilla et des larmes coulèrent le long de ses joues. Il regarda le vieil homme, mais il n'était déjà plus là. Il toussa encore et encore, et avait de plus en pus de mal à respirer. Il s'écroula à terre et ferma les yeux.

Mission de rang D:
Lieu: place du village
Nature: S'enfuir, penser à reprendre les rouleaux, protéger le village s'ille faut.
Obligation: 40 lignes
Récompense: 20 pts NDT

Leiting se réveila. Il n'a pas reconnu aussitôt le lieu où il se trouvait. Dans un sursaut, il se remit sur pieds, regardant avec des yeux dégoutés la place du village et enfin sa cage l'emprisonnant.
Les gens affluaient, puis repartaient, chacun faisait sa vie comme normalement, Leiting percevait néanmoins quelques paroles le concernant.
Puis arriva au loin Ma et le jeune fils du gouverneur. Ma était venu pour que son ami vienne se venger sur le ninja. Mais contre toute attente, le jeune homme ne voulait pas, il sembalit avoir un coeur bien pur. Ma voulut alors frpper et venger son ami à sa place. Ma ce dernier ne voulait toujours pas de vengeance ou une quelconque autre violence.
Leiting s'écria alors, il voulait être puni par celui qu'il avait aggressé auparavant. Il était prêt à se faire battre par celui-ci. Mais l jeune homme ne voulait pas. Leiting réfléchit alors à un moyen de se faire pardonner. Et pourquoi il ne lui apprendrais pas à se battre? Mais le jeune homme était contre tute violence. Alors Ma se désigna, et contre toutes attentes, Leiting était d'accord, aisi il pourrait protéger son ami, le jeune homme, et ça serait un bon moyen pour se fairepardonner. Le jeune homme n'y voyait pas d'inconvénient.
Leiting montrait à Ma quelques mouvements, mais lui fit comprendre qu'il faudrait plusieurs mois d'apprntissages pour un et un seul mouvement unique, mais qu'il n'en avait pas le temps. Alors il décida d'apprendre un mouvement à chaque jeune homme du village qui l'apprendrait plus tard aux autres, et ainsi Ma serait formé complètement d'ici un an. Ma acquiesça et couru chercher d'autres jeunes hommes. L'après-midi, la place était rempli de jeunes hommes s'entraîannt aux arts martiaux, les autres personnes du village voyaient ça d'un mauvais oeil, mais comme il n'y eut aucun inciden pour l'instant, ils décidèrent de laisser tel quel la situation.
Vint le soir, et Ma revint près de la cage. Il proposa à Leiting un plat. Leiting sentait en lui un sentiment de soulagemen, et de réconfort. Ma expliqua quesa mère trouvait innadmissible qu'on puisse enfermer un jeune ninja si longtemps dans une cage et qu'elle lui avait préparé de l'oie pour le soulager un peu. L'estomac de Leitng se crispa: de l'oie. Il ne supportait pas ce plat, comment allit-il faire pour ne pas véxer Ma et les autres. Puis après avoir accepté le repas, il réfléchit. Et saisit à deux mains l'oeie et y plongea à pleine dents.
Son estomac n'attendit pas deux secondes et commença à produire d'horribles bruits. L'oie terminée, Leiting commença à se recroqueviller, un mal de ventre atroce. Le seigneur et quelques garde sortaient au même moment. Ils furent abasourdis par le mal qu'avait le ninja. Ils accoururent près de la cage et lui demandèrent ce qu'il avait. Il leur expliqua. Après une courte discussion, il en ressortit que Leiting devait absolumment aller vider ses entrailles, et qu'on l'y accompagnerais, près de la lisière de la forêt.
Le gouverneur émit son accord, en reculant, Leiting commençait à empester. Deux gardes encerclaient, pas de très près, Leiting. Puis la cage s'ouvrit. Ils se dirigèrent tout trois vers la lisière de la forêt. Un garde montra un tas de feuilles à Leiting. Le ninja préfèrerait un endroit plus intime. Les gardes lui firent comprendre que non. Alors Leiting s'avança peu à peu, lâchant toujours de plus en plus de gaz. Les gardes reculant de plus en plus. Arrivés au tas de feuilles, Leiting put se rendre compte que les gardes s'étaient tellement éloignés qu'ils le voyaient à peine d'où ils étaient. Cest alors que Leiting courut comme un dératé vers la forêt puis à travers les arbres. Il était arrivé à s'enfuit, désormais il devait retrouver les rouleaux.

Le lendemain, un escadron de l'armée de Ryu arriva. Le village entier les regardaient ébété. Le gouverneur s'approcha, tremblant, et leurs remits les quatres rouleaux. L'armée de Ryu s'assura bien que ce furent les quatres rouleaux que cherchait son chef. Puis ils demandèrent où se trouvait le jeune moine ninja.Il répondit alors qu'ils s'était échappé. Une violente dispute éclata alors. Le gouverneur fut attaché au plus grand des arbres en signe de punition, et l'armé allait détruire le village. A cet instant, une voix s'éleva de la cage: Leiting!
L'armée n'en revenanit pas, la cage était vide il y a quelques minutes. Le ninja expliqua qu'il ne voulait que rien n'arrive aux villageois, et qu'il voulait leur tendre une embuscade à la sortie du village, mais il ne povait pas rester caché sans rien faire quand il entendut que l'armée alllit raser le village.

L'armée ne voulait pas le croire. Alors ils décidèrent d'emmener tout les hommes âgées de dix-huit à vingt-cinq an pès du colonel Ryu. La foule protestait. Puis l'ivrogne fit à nouveau son apparition. Il refusait la demande de l'armée. Le princiale chefs de cette sous-division le prit de haut, depuis son cheval. Il tenta même de piétiner avec ce dernier l'ivrogne. Mais celui-ci le traitait de pir que bête. Et d'un bond dignedes ninjas, il se jeta sur le côté pour éviter le cheval après lui avoir appliqué de sa paum de mai une pression sur le torse de l'animal. Ce dernier s'effondra. Le chef s'écrasa au sol. Toute l'armée accourut pour l'aider. L foule recula. Seul alors pour faire face à l'armée: l'ivrogne, Ma et le gouverneur postés entre l'armée et la cage de Leiting.

Le gouverneur ne voualit pas que Ma ne se fasse emporté dan cette bataille. Après ue courte interstice, il envoya un gros coup de pied dans le dos du jeune homme, Ma vola jusqu'aux autres membres du village. Ceux-ci le retenirent pourne pas qu'il reparte dans ce combat. L'armée se divisa en deux. Vingt(cing hommes encerclèrent l'ivrogne, vingt-cinq autres courèrent vers le gouverneur. L'ivrogne donnait beaucoup de mal à cette escouade. Il utilisait, d'après lui, le kung-fu de l'homme ivre. Malgré des attaques répétées et incessante par deux ou trois, tous les soldats se retrouvèrent propulsés à terre sans arriver à atteindre l'ivrogne qui titubait encore et encore. Et cette escude ne voyait même pas que l'ivrogne les emmenait de plus en plus loin des autres villageois. Leiting put l'entrapercevoir, et il était estomaqué, peut-être bien que cet ivrogne avait été au temple de Shaolin, il se battait comme un moine ninja. Le gouverneur avait moins de chance, deux soldats l'attrapèrent et le frappèrent violemment. Il térbucha et perdit connaissance en touchant terre. Ces hommes prirent alors la cage où se trouvait Leiting. Le ninja se débattait de plus en plus. Mais les soldats l'emportèrent de plus en plus loin. Avant de quitter le village, Leiting croisa alors le regard de l'ivrogne. Tout deux s'immobilisèrent, un fort courant été passée entre eux deux. C'est alors que l'ivrogne courut vers Leiting, mais l'escouade qui s'occupait de l'ivrogne lui barrait la route. Se jetant sur l'ivrogne, qui ne perdrait sans doue pas cette bataille, les soldats s'assurèrent qu'il ne suivrait pas la cage de Leiting.

Leiting était trimbalé dans la forêt, les soldats avaient recouvert sa cage avec des bouts de couvertures, comme on le fait pour les cage d'oiseau. Il avait perdu son énergie.

Puis il entendit des bruits. De plus en plus de bruit, lorsqu'il entendit un soldat crier:

"DES SINGES, UNE ARMEE DE SINGE, FUYEZ, FUYEZ !"

Mission de rang A:
Lieu: Forêt
Nature: Se libérer de la cage, se débarasser des geneurs, retrouver les rouleaux.
Obligation: 60 lignes
Récompense: 30 pts NDT

Cent macaques bruns fondirent sur la caravane depuis la cime des arbres. Leiting n'avait jamais rien vu de comparable auparavant. De taille moyenne, les singes déchiraient tout ce qui leur tombait sous les yeux. Chacun se précipitait pour trouver quelque chose de comestible à voler, pendant que les soldats essayaient de les chasser à coups de lances. Mais les mouvements erratiques des singes étaient bien trop imprévisibles et lessoldats essuyèrent une cuisante défaite.
un homme poussa un cri. Leiting tendit le cou et vit le capitaine gifler un petit sine. L'animal s'enfuit et le capitaine referma énergétiquement ses rideaux de soie. Leiting balaya les alentours du regard et repéra le commandant Wu qui gagnait en boitillant la carriole transportant des rmes, en s'appuyant sur le porteur de rouleaux comme sur une béquille. Ce pauvre homme tout frêle aida le commandant à dégager un espace dans la carriole et à grimper dedans. Puis il refrma une trappe en bois, pour mettre le commandant à l'intérieur. Il s'empara d'une lance et Leiting le regarda essayer vainement, avec une grande frustration, d'embrocher un ingeou deux. L'homme maniait lamentablement son arme. Il ferait une cible facile si jamais Leiting arrivait à sortir.
Pendant que le ninja observait le soldat frêle, quelque chose atterit sur le toit de sa cage. D'après le bruit, Leitng supposa que ce futun gros singe.

-Stupide macaque! hurla-t-il. Tu ne trouveras rin à manger ici!

Le singe cessa de bouger. Soudain, il bondit en poussant un grand cri aigu et retomba lourdement juste au-dessus de Leiting. Son pied atterit entre deux barreaux en bambou et s'écrasa sur la tête du ninja, en s'enveloppant au passage dans une couverture. Leiting empoigna le pied à travers la couverture et tira brutalement. L'animal hurla. Tout en le retennt fermement, le temps e décider quoi faire ensuite, Leiting plissa le nez. Il connaissait cette odeur!

-ParkIro! C'est moi, Leiting! Fais moi sortir d'ici!

ParkIro remonta brusquement son pied et la cuverture partit avec. Il fourra son visage hilare entre deux barreaux du toit de la cage. Des gouttes de sueur perlaient de sa tête rasée.

-Mais comment-as tu fais pour rentrer là-dedans?
-Comment j'ai fais pour me retrouver là-dedans ? répéta Leiting. Et toi, qu'est-ce que tu fabriques ici?
-J'étais...

ParkIro diparut. Un soldat l'avait empoigné par la cheville et l'avait brutalement décroché de la cage.
Leiting hurla le nom de son frère.
Il trouva une fente entre deux couvertures, de l'autre côté de la cage, et regarda dehors. Il vit ParkIro se tortiller, se contorsionner et donner des coups de pieds, de griffes, de dents, tout en même temps. Le soldat qui s'efforçait de le maîtriser leva les mains et recula. ParkIro atterit sur leol et poussa un cri aigu avant de retourner d'un bond sur le toit de la cage. Il arracha les dernières couvertures et tamourina sur sa poitrine comme un gorille en colère, tout en lachant un cri perçant à l'intention des soldats. Les hommes s'immobilisèrent et ouvrirent de grands yeux. Leiting aussi. Il n'aurait jaas cru ParkIro comme ça.
Voyant que son frère continuait son numéro, Leiting frappa le plafond de sa cage du plat de la main.

-Hé! Tu te souviens de moi? Sors-moi de là! Vite!
-Vite! vite! vite! cria ParkIro sautillant comme un singe sur le toit de la cage, tout en scruptant sournoisement les soldats.
Des clefs scintillèrent dans la main de l'un des hommes; sans hésitation, ParkIro lui sauta dessus. Il fusa dans les irs les pieds en premiers, et arriva avec une jambe de chaque côté du long cou du soldat. Il verrouilla ses chevilles derrière la tête de l'homm et serra, en se tournant d'n côté. Le soldat se plia en deux en hoquetant, et lâcha les clefs pour pouvoir empoigner les jambes du ninja. Les clés touchèrnt le sol en même temps que ParkIro, qui se dégagea rapidement de sa victime et s'en empara. Cinq hommes lui sautèrent dessus en même temps.
ParkIro parvint à lancer les clés une seconde avant de se retrouvé plaqué au sol. Elles volèrent entre les barreaux de la cage et atterirent pile sur les genoux de Leiting. Leiting fouilla frénétiquement pami les clés pendant que son frère se faiait rouer de coups. En quelques instants, il en trouva une qui semblait convenir et sortit les bras d'entre les barreaux pour l'essayer dans la serrure. Du coin de l'oeil, il vit un soldat armé d'une lance courir vers lui.
Leiting fit semblant de ne pas le voir et ne broncha pas jusqu'au moment où le soldat jeta sa lance. A cet instant seulement, il lâcha les clés et se pencha gracieusement sur la gauche, en levant le bras droit; la pointe e la lance passa en sifflant sous son aisselle. Pendant que le soldat reprenait sa lance, Leiting baissa le coude droit et serra leplus for possible pour coincer la hampe ous son bras. Puis il la saisit de la main droite et se jeta vivement en arrière. Le soldat, qi n'était pas bien campé sur le sol, partit brutalement vers l'avant, emporté par sa lance, et se cogna la tête contre la cae en bambou. Leiting passa une main à travers les barreaux, empoigna ses longs cheveux noirs et poussa de toutes se forces vers le sol. Il y eut un terrible CRAC! quand le nez du soldat se brisa sur une grosse pierre. L'homme n'avait pas perdu conscience; il se dégagea brutalement de l'emprise de Leiting et hurla. Une touffe de ses cheveux était restée dans la main du ninja, avec un morceau de cuir chevelu accroché dessus. Leiting la laissa tomber par terre et fixa durement le soldat. L'homme l'a ramassa et s'enfuit.
Leiting se remit au travail.
Il prit les clés, ouvrit le verrou et souleva la porte. Puis il attrappa la lance que le soldat avait abandonnée dans sa fuite et se dirigea vers ParkIro. Mais au bout de deux pas seulement, il s'arrêta net. Il n'en croyait pas ses yeux. Des singes surgissaient par dizaines des arbres et sautaient directement sur les têtes, les dos, les bras et les jambes des soldats qui retenaient son frère. En moins de tmps qu'il n'en faut pour le dire, il y eut un tas mouvant de plus de cinquante singes en train de griffer, piquer et mordre de conert. Les hommes hurlèrent e douleur sous la déferlante de singes qui se joignaient à cette attque féroce, de plus en plus nombreux, abandonnant tous les carrioles de nourriture qu'ils étaient en train de piller pour aider ParkIro.
Leiting n'avait aucune idée de ce qui se passait, mais il ne tenait pas à s'approcher de la mélée pour le savoir. Au lieu de ça, il chercha le^soldat frêle qui retenait les rouleaux et le repéra près de l'une des carioles de nourriture. Il regardait bouche bée la meute de singes. Leiting courut vers lui.

Mission de rang B:
Lieu: Forêt
Nature: Récupérer les rouleaux.
Obligation: 50 lignes
Récompense: 25 pts NDT

Le soldat le vit arriver et fit de son mieux pour se préparer à l'attaque. Il adopta une position de défense avec sa lance brandit devant lui, et résista tant bien que mal pendant que Leitig commençait à frapper. Le garçon fit une feinte en hauteur et donna un coups bas avec sa lance à lui, qu'il amena d'un mouvement circulaire derrière les genoux du soldat. L'homme plia les jambes et, avant même qu'iltoche e sol, Leitig retira vivement sa lance et la leva au-dessus de sa tête avant de l'abattre, comme s'il coupait du bois avec une hache. La hampe de la lance percuta la clavicule exposée du soldat. La lnceétait solide. Pas la clavicule.
Le soldat hurla de douleur et tomba à genoux. Leiting remonta une main le long de sa lance pour avoir les mains écartées de la largeur de ses épaules, puis bondit en avant avec la lance en travers devant lui, et parallèle au sol. La hampe se plqua sur la trachée du soldat, qui tomba à la renverse. Leiting sauta sur la lance, posant un genoux de chaque côté de la tête du soldat, lui écrasant la gorge. Le soldat hoqueta pour respirer. Il n'y parvint pas. Dès qu'il se ut évanouï, Leiting relâcha la pression et lui reprit les quatre rouleaux.
En se relevant, il s'aperçut d'une chose: aucun des soldats restants n'étaient venu aider le porteur de rouleaux. Il regarda autour de lui et vit que des singes hurleurs avaient mis tous les soldats en fuite et les pourchassaient dan la forêt. Il se tourna vers ParkIro et, une fois de plus, eut du mal à en croire ses yeux.
ParkIro se tenait biendroit, l'air impassible. Du sang coulait de ses narines. Il pointa du doigt les soldats partis en fuite et la trupe de singe s'élança à sa poursuite, comme si elle obéïssait à un ordre. Les cinq soldats qui avaient attaqué PArkIro gisaient à ses pieds, griffés et brisés. Un gros singe borgne, blanc comme neige, trônait sur l'épaule du garçon.
ParkIro sorit à Leiting et éclata bruyament de rire quand il baisa le bas et se détendit. Le singe eut l'air de rire, lui aussi. Puis il se pencha en avant, comme pour embrasser la tête rasée de ParkIro, et fila dans les arbres.

-Qu'est ce que c'était tout ça?
-Qu'est-ce que c'était QUOI ?
-Le singe blanc! Tous ces singes!
-C'est une longue histoire. Une très longue histoire.

Leiting grogna et fit un pas vers ParkIro, puis s'arréta brusquement, balayant du regard le haut des arbres. Son frère gloussa.

-Ne sois pas trouillard. Tu peux m'approcher!
-Je n'ai pas peur, je suis juste ... perplexe. Tu as ordonné à ces singes d'attaquer?
-A ton avis?
-Je ne suis pas d'humeur à jouer aux devinettes. SI tu ne veux pas réponreà mes questions, dis-le.
-Allez! Joue le jeu ... je te sauve la vie, et c'est comme ça que tu me remercie?
-Je n'aime pas les jeux. J'apprécie ce que tu as fait pour moi, mais je ne suis pas d'humeur. Ne me mets pa en colère.
-Tu apprècies ce que j'ai fait? Vraiment ? Je suis touché.
-Ne me cherche pas cervelle de singe.
-Ah voilà le Leiting que je connais!
-Le Leiting que tu as connu, tu ne le retrouveras jamais, il est resté à Shaolin.
-Oh là là, c'est quoi cet air tragique ? Les gens du illage ont dû sérieusement te tabasser!
-Comment es-tu u courant que j'étais au village ?
-C'est unpetit oiseau qui me l'a dit ...
-Arrête de faire l'imbécile!
-Hein? Mais je parle d'Anling.
-Anling ? Tu as vu Anling? Quand est-ce que tu l'as vu ?
-JE ne sais pas j'ai tendance à oublier les choses. Je me rappele seulement que je l'ai vu deu fois après ta fuite du monastère.
-Ma fuite? je ne me suis pas enfui, moi. C'est vous qui avez fui. Moi je suis resté me battre. J'ai récupéré les rouleaux. Vous m'avez laissé me battre tout seul.
-PAs exactement ! Nous avons tous fui comme nous l'avait demandé le grand maître, mais Anling et moi, on est revenu séparémment. Là, je me endais au village pour t'aider. Mes nouveaux ami m'ont montré le chemin, quand ils ont décidé de manger et de voler ces carioles de nourriture. Jamais je n'aurais imaginé que tu étais dans la cage avant d'entendre ta voix... Hé, ce sont les rouleaux secrets ?
-Oui, j'ai les quatre.
-Comment tu as fait pour mettre la main dessus?
-C'est une longue histoire, une très longue histoire.
-C'est drôlement comique! Elle est bien bonne, Leiting! Je peux voir les rouleaux une minute? Je me suis toujours demandé de quoi ils avaient l'air.
-Bien sûr, prends bien juste garde à...

Alors qu'il plongeait la main dans sa tunique, il entendit un pchuit! et un rapide cling-cling-cling! ParkIro s'écroula face contre terre, les pieds balayés par un fouet à segments d'acier.

Mission de rang S:
Lieu: Forêt
Nature: Libérer ParkIro, et combattre Ryu.
Obligation: 150 lignes
Récompense: 75 pts NDT

Ryu s'avança alors d'un pas nonchalant. Tout en tirant PArkIro vers lui, il traitait les deux ninjas avec beaucoup d'hérésie. Et contre toute attente, Leiting put voir derrière lui un cortège de soldat, surplombé par une grande croix en bois qu'ils portaient bien haut. Sur cette croix: Une personne était attachée, c'était Anling.
Les singes commençaient à s'exciter et à voloir s'en prendre à Ryu, mais l'un de ses hommes tira un coup de qiang. L'armée de singe s'arréta net, repartit en arrière en courant dans les arbres, pour s'enfuir.
Ryu s'empara alors de ParkIro qui sedébattait. Mais la vitesse d'action n'était pas la même. Ryu empoigna ParkIro par la mâchoire, le plaquant par terre. Avec ses longs doigts griffus, il faisait saigner les joues de ParkIro, ce dernier avait les yeux comateux, il ne pouvait plus repirer.
C'est alors que Leiting sauta en directon de Ryu, haut dans le ciel. Essayant de libérer son frère de l'emprise de Ryu. Mais leur ennemi, d'un geste si rapide, empoigna Leiting parle bras, et l'éclata par terre. Il tenait maintenant les deux ninjas dans ses mains. Ryu était fier, et fit comprendre à ses hommes qu'il ne pouvait pas être satisfait par quelqu'un d'autre que lui-même.
Ryu passa sa main danla tunique de Leiting et prit les rouleaux, d'un air sadique et démoniaque, un filet de bave s'écoulait de sa langue pendante.
Puis il fit ligoté les deux ninja, et fit descendre de sa croix Anling. Il les rmit entre les mains de sn fidèle lieutenant: BuCang. Il lui expliqua ù les amener, et qu'il ne pourrait pas les accompagner, il avait quelque chose à faire. Mais si c'est trois ninjas s'évadaient, ce serait la fin de BuCang. Et s'il avait un problème, qu'il tire un coup de qiang, Ryu rappliquerait aussitôt.

Mission de rang B:
Lieu: Forêt
Nature: Se libérer, et libérer tes frères.
Obligation: 70 lignes
Récompense: 35 pts NDT

Leiting avançait en chancelant, d'un pas léthargique, poussé par BuCang. Il faillit tomber plusieurs fois, parce que ses jambes ne lui obéïssait pas aussi vite qu'en temps normal: Ryu avait temporairement interrompu le chakra de son corps. ParkIro, qui marchait derrière BuCang, poussé par deux soldats, paraissait un peu plus en forme. En queue de groupe, deux autres soldats faisaient avancer Anling.
Leiting évalua leurs chances. Il y avait quatre soldat plus BuCang contre lui et ses deux frères. Deux des soldats avaient une lance, et un autre un qiang, tandis que chaque moines-ninjas étaient ligoté des épaules à la taille, les bras plaqués contre les flancs e les chevilles reliées par une courte longueur de corde. Ses frères et lui n'avaient aucune chance. Leiting pensant que BuCang l'achèverait en premier, en raison de leur rencontre au monastère.
Il ralntit un momnt pour retrouver son équilibre quand ils rentrèrent dans une clairière baignée de soeil. Il plissa les yeux et toussa ducement pour s'éclaircir la gorge sèche. BuCang s'approcha de lui et lui hurla à la figure:

-Qu'est-ce que tu viens de dire?
-Rien, je n'ai rien...
-Ne le nie pas, vas vers le bord de la clairière!

Il passa sa longue natte devant son épaule puis la mit dans sa ceinture.

-Tu as marmonné quelque chose dans tes dents quand tu as toussé. Qui est dans les parages en train de t'écouter? Un autre de tes frères? Trouvons-le avant qu'il nous attaque! Tu seras mon bouclier!

BuCang le poussa violemment dans un énorme buisson. Leiting y disparut complètement. Les soldas qui retenaient ParkIro et Anling regardaient autour d'eux avec méfiance pendant que BuCang s'élançait à la suite de Leiting.

-Je me rends bien compte qu'il n'y a aucun de tes autres frères jeunes ninjas. J'ai juste utilisé ça comme prétexte pour te parler seul à seul un moment. Je te dois toujous une vie. Je suis en train de te desserrer les liens pendant que je te parle. Quand on retournera dans la clairière, tu devras faire semblant de m'attaquer pour ne pas me laisser perdre la face.
-Mais...
-Chut! tais-toi. Tu connais le Taïjutsu n'es-ce pas?
-Oui.
-Bien, je vais te porter dans la clairière et faire semblant de t'écraser la cage thoracique grâce à mon jutsu. Utilise ta maîtrise du Ta¨justsu pour me frapper à la tête, juste assez fort pour m'assomer. Il y a un poignard dans ma ceinture. Tu peux t'en servir pour détacher tes frères, mais je te prie de le laisser ici en partant. Il est important pour moi. Tu ne devras pas non plus prendre mon épée. D'accord ?

Leiting réfléchit un moment. Cet homme ne savait-il pas qu'il lui avait déjà sauver la vie une fois? Il lui avait rendu la monnaie de sa pièce au monastère, quand il avait détounré l'attention de ryu en criant depuis le toit en feu, après que Ryu ait tué le grand maître.
BuCang émit ungrognement impatient. Leiting accepta d'un hochement de la tête. Sans prévenir, l'autre lui asséna une claque bruyant sur la tempe. C'était un coup oblique, mais ça faisait mal quand même.

-Prends ça! Tu n'as pas intérêts à essayer de t''échapper! Maintenant, lève-toi, que je puisse à nouveau t flanquer par terre!

Agacé par cette gifle puissante, Leiting se redressa du mieux qu'il put au milieu du gros buisson touffu. BuCang l'empogna et le comprima avec force, poitrine contre poitrine, puis le fit avancer de quelques pas dans la clairière. Alors Leiting envoya un ulgurant coup de tête à BuCang, qui semblait surpris de recevoir ce coup à la tempe. Il s'affaissa, inconscient. Les liens de Leiting lui tombèrent à ses pieds.
En voyant son frère passer à l'action, ParkIro bondit sur le soldat le plus proche et lui donna un coup de tête à son tour.
Le soldat protégea son visage de ses mains, et le ront d'acier de parkIro lui écrasa les doigts. Il tomba à genoux, brandissant devant lui ses doigts tordus, et lui jeta un regard plin de rancune.
ParkIro bondit dans les airs. il avait les chevilles reliés par une corde aussi longue que la moitié de son bras. Il se roula en boule pour faire un salto avant à l'instant où le soldat commençait à se relver, et termina sa manoeuvre improvisée en dépliant ses jambes devant lui, aussi écartées que la corde le lui permettait, pour la plaquer tendue contre la nuque du soldat. La tête du soldat s'affaissa et l'homme s'écroula, percutant en pleine face un arbre déraciné. ParkIro colla le menton contre a poitrine au moment où ses épaules touchèrent le sol, tout en souplesse. Puis il se tourna face à son deuxième gardien
Celui-ci avait un iang. ParkIro cessa le combat. mais pas leiting. Il avait sorti le poignard que BuCang avait à la cienture et s'apprétait à le lancer sur le soldat, quand celui-ci tourna son qiang vers lui. Le soldat demandait au ninja de posé ce poignard. Leiting hésita. Il jeta un coupn d'oeil à l'aute bout de la clairière et vit que les deux autres soldats qu gardaient Anling l'avaient jeté au sol et se tenaient au-dessus, leur lances bradies prêts à l'en frapper. ParkIro était debout, indemne, mais il était solidement ligoté et loin des autres.
Soudain il y eut un énorme CRAC! quand uelqu chose jaillit du taillis, derrière le soldat. Surpris, Leiting regarda en direction de là où venait le bruit. Il s'attendait à voir un singe blanc voler dans les airs... mais un gros bébé tigre percuta le soldat au qiang. Les griffes de ses pattes se plantèrent profondément entre les omoplates du soldat, qui tomba en hurlant. Le tigre lui lacérait sauvagement le dos, tout en gardant les yeux fixés sur Leiting.
L'air effaré, l'un des soldats menaçant Anling cria :

- Regarde! Ce tigre protège le ninja! Exactement comme les singes pour l'autre! Je ne poserai pas la main sur un seul d'entre eux! Fichons le camp d'ici!

Les deux hommes filèrent au pas de course et le bébé tigre tourna la tête vivement vers eux. Puis il regarda Leiting, cligna trois fois des yeux avant de se lancer instinctivement à leur poursuite, laissant sa victime en état de choqe, couchée à plat ventre, les brasen croix.
ParkIro et Anling fixaient Leiting d'un air stupéfait. Leiting soutint leurs regards. Il haussa les épaules, et une petite goutte de sang tomba du coin de la coupure qui lui barrait la joue.

Mission de rang B:
Lieu: Forêt
Nature: Libérer les deux autres ninjas, échanger les informations recueillis.
Obligation: 50 lignes
Récompense: 25 pts NDT




-C'était quoi, ça? cria ParkIro, tout excité, en sautillant vers Leiting.
Il avait toujours les bras et les jambes attachés.
-Oh, dit Leiting d'un ton détaché en récoltant a goutte de sang avec le pouce avant de la fourrer dans sa bouche. C'est une très longue histoire.
ParkIro gloussa.
-Elle est bonne, Leiting!
-Je meurs d'impatience de l'entendre, commenta Anling en s'approchant, touours ligoté lui aussi.
-Tu meurs d'impatience d'entendre mon histoire? lui demanda Leiting. Et la tienne, alors? Je n'avais encore jamais vu un oiseau légendaire suspendue à une perche comme un trophée de chasse!
-Je suppose que j'ai une ou deux histoires à raconter en effet, admit Anling. Mais pas tout de suite. Aurais(tu la bonté de nous détacher? Nous devons artir dès que possible.
-Je vais vous détacher, mes frères, mais je ne m'en irai pas. Pas sans les rouleaux.
Anling secoua la tête.
-ça n'en vaut pas la peine Leiting. Ryu est trop fort.
Leiting, occupé à trancher les liens, s'interrompit pour le fusiller du regard.
-Qu'est-ce que tu proposes de faire à la place, fuir? Regarde où ça t'a mené.
-Eh, eh, eh! coupa ParkIro. Sois gentil, Leiting.
Leiting grogn et se remit au travail.
ParkIrole regarda trancher les liens d'Anling.
-Comment as-tu fais pour te libérer,Leiting? Tu étais ligoté comme Anling et moi, et, la minute d'après, tu ne l'étais plus. Qu'est-ce qui s'est passé dans ce buisson avec BuCang
-Qui? demanda Leiting.
-BuCang, répéta ParkIro. Tu sais, le premier lieutenant de Ryu... L'homme à la longue natte...
-C'es comme ça qu'il s'appelle? s'étonna Leiting.
Il termina de libérer Anling et s'approcha de ParkIro. Il se mit à couper ses liens et expliqua:
-J'ai épargné la vie de BuCang, au monastère, et il a remboursé sa dette. C'est tout. Il m'a détaché, et maintenant que nous sommes quittes. Si jamais il se dresse entre les rouleaux et moi, il va goûter à mon point!
-Laisse tomber, Leiting, dit Anling en frottant ses poignes meurtris. Ryu et BuCang sont bien trop forts. Tu n'as auune chance.
-Il faut que je récupère les rouleaux! tempéta Leiting en brandissant le poignard de BuCang. Je refuse de laisser Ryu gagner.
-Allons, laisse tomber, rpéta Anling. Je t'assure, ryu est trop influent. Il a des informations, et les informations, c'est le pouvoir.
... Les deux autres ninjas la regardèrent les yeux grands ouverts.
-J'ai entendu Ryu parler à BuCang. Il semblerait qu'il ait été actif durant cette année. Non seulement il a rallié les NukeNin, entraîné des troupes et progressé rapidement dans la hiérarchie, mais il a aussi fait pas mal de recherches sur son propre passé. J'ai entendu certaines histoires qu'il a confiées à son lieutenant et elles me paraissent crédibles. Ryu a dit à BuCang que le monastère caché de Shaolin était la base d'activités secrètes et que nous, les moines-ninjas, nous n'étions que les gardes du corps dont le rôle principale étaient de protéger le grand maître et de l'aider à mener ses opérations clandestines.
-C'est de la folie! dit ParkIro.
-Je l'ai pensé aussi, répondit Anling. Au début.
-Au début? Ryu invente juste des histoires pour justifier le fait qu'il nous a attaqué.
-ç'a été ma première réation. Mais maintenant, je n'en suis plus sisûr. Le grand maître nous a caché beaucoup de choses tu sais.
-Quel genre?
-Par xemple, qu'il recevait des visiteurs, de temps en temps. C'est bizarre, pour un monastère secret, d'avoir des visiteurs...
-Tu te fais des idées.
-Vraiment? Pourquoi notre teple devait-il être secret, pour commencer? Réfléchis-y, Liting. En plus nous savons tous que le grand maître n'a pas été élevé à Shaolin comme nous tous, pas vrai? Il a mené une autre vie avant de venir au temple et, parmi bien d'autres choses, il nous a tout caché de sa vie d'avant.
-Je pense qu'il nous faut plus d'informations avant de juger le grand maître, dit Leiting.
-Tout à fait, nous savions aussi, nous pensions plutôt, que ryu en voulait au grand maître pour la mort de so meilleur ami, mais Ryu croit ausi désormais que le grand maître a tué son père. Il l'a tué car le père de Ryu était un grand ninja de Shaolin et qu'il possédait de très vieux rouleaux. [...]
-Nous devons véritablement en savoir plus sur l'histore du monastère et du grand maître, mais reste-t-il encore quelqu'un de vivat pour en parler?
-Je pense que les moines de Shaolin pourraient nous aider. Après tout, notre monastère a été fondé par les moines de Shaolin.
-C'est une très bonne idée! Intervint Leiting.
BOUM!
Les trois jeunes nnjas sursautèrent. Leiting regarda le soldat qui avait été attaqué par le bébé tigre, et vit qu'il était toujours allongé sur le ventre. Son qiang fumant, il avait donné l'alerte à Ryu. Leiting se ourna vers ParkIro qui se mit en route.
-Amusons-nous! rétorquèrent ParkIro et ANling.
Pour la première fois depuis très longtemps Leiting sourit en les suivant.

Allongé au pied d'un grand buisson, face contre terre, BuCang sourit aussi.